Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 16.05.2016 - abdel-samari - 2 min  - vu 199 fois

NÎMES Le Centre des Finances Publiques bloqué par des agents à partir de ce mardi

Photo d'illustration. Droits réservés.

Les agents du Gard dans le prolongement du mouvement initié par leurs collègues des Pyrénées Orientales et leurs organisations syndicales ont décidé en assemblée générale de bloquer dans un premier temps le site de Nîmes Saintenac les deux derniers jours de la campagne Impôt sur le Revenu.

Le blocage aura donc lieu ce mardi 17 mai et ce mercredi 18 mai sur le site de Nîmes Saintenac. Cette action se prolongera au-delà de ces deux jours "si notre direction reste sourde à nos revendications" indique les organisations syndicales.

Surcharge de travail, stress, tensions entre collègues, missions de plus en plus bâclées, ... telles sont les alertes exprimées par les syndicats qui rajoutent :"Tout cela conduit à une situation gravissime qui met en péril la santé des agents tout en dégradant la qualité de notre travail".

"Aujourd'hui nos services et postes comptables fonctionnent grâce au professionnalisme de tous les agents mais une absence imprévue et c'est tout un service, toute une trésorerie qui est sous pression. Le dogmatisme politique qui consiste à supprimer des emplois encore plus massivement à la DGFIP qu'ailleurs (6% des effectifs de la fonction publique d'Etat qui supportent 54% des suppressions d'emplois) sans se soucier à aucun moment de la corrélation entre les moyens humains et les besoins pour l'accomplissement de nos missions, n'est pas sérieux tant il est devenu caricatural." poursuit le communiqué.

Les revendications : "Nous demandons aujourd'hui le gel immédiat des 19 suppressions de poste prévus pour septembre 2016 pour le Gard. Depuis 2009, première année de plein exercice de la DGFIP, 157 emplois ont été supprimés dans le Gard. Nous demandons de pourvoir les postes vacants C et B qui font cruellement défaut (plus de 30 emplois de C et B au mouvement de mars 2016). Nous demandons l'arrêt des restructurations. Nous demandons l'arrêt des suppressions d'emplois pour les années à venir".

Abdel Samari

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