Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 24.05.2016 - thierry-allard - 3 min  - vu 173 fois

GARD RHODANIEN Le conseil d’agglo soutient le mouvement contre la suppression de postes au lycée Einstein

Les élus ont pris la pose avec les profs et parents d'élèves du lycées Einstein (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Le cas du lycée Einstein de Bagnols, dont le rectorat a décidé la suppression d’un poste de Conseiller principal d’éducation (CPE) et d’un aide laboratoire, était au menu du conseil communautaire qui se tenait hier soir à Laudun.

Des enseignants et parents d’élèves de l’établissement avaient spécialement fait le déplacement alors que les élus étaient appelés à voter une motion pour le maintien de ces postes, motion déjà votée à l’unanimité jeudi soir lors du conseil municipal de Bagnols.

« Vous pouvez compter sur notre mobilisation, et vous allez voir à quel point »

Ainsi, une professeure de mathématiques du lycée a regretté que le rectorat « supprime deux postes essentiels, alors que nous allons recevoir 100 élèves de plus l’année prochaine », et en dépit du fait que le lycée présente la particularité d’être divisé en deux sites distants de plusieurs centaines de mètres. Le maire de Saint-Nazaire Gérald Missour, après avoir fait part de son soutien, a appelé ses homologues à « ne pas faire que signer une motion qui se perdra parmi toutes les autres » et à « mener une action plus forte. »

Le député Patrice Prat, qui a rallié la position de Gérald Missour, a rappelé qu’il avait écrit à la ministre de l’Education nationale dont il doit « à nouveau obtenir un retour qui, je l’espère, ne saurait tarder. » Puis, regrettant sans doute que la motion qualifie de « promesse à ce jour non tenue » la signature d’une Convention académique de priorité éducative pour compenser la sortie de ZEP du collège du Bosquet l’année dernière, le député a réaffirmé que « les moyens ont été maintenus, on ne peut pas laisser s’installer l’idée qu’ils ont baissé. Je m’inscris en faux sur ce point, mais je signerai la motion. »

La présidente du conseil local de la FCPE de Bagnols Corinne Courteille affirmera pour sa part que « nous n’avons toujours pas de document signé concernant ces moyens, on s’en tient à la parole donnée », ce que le président Jean-Christian Rey confirmera. Pas de quoi faire plier le parlementaire : « les moyens sont maintenus, le courrier qu’a adressé madame le Recteur valait comme un document apportant les garanties du rectorat. »

En ce qui concerne le lycée, la motion a été votée à l’unanimité, et les élus ont pris la pose avec les profs et les parents d’élèves pour montrer leur soutien. « Vous pouvez compter sur notre mobilisation, lancera Jean-Christian Rey. Et vous allez voir à quel point. »

Et aussi :

Patrice Prat reçu au ministère pour le lycée : le député nous a fait savoir qu'il serait reçu mercredi prochain par le directeur de cabinet de la ministre de l'Education nationale au sujet du lycée Einstein.

Bienvenue à Saint-Laurent-des-Arbres : la commune intègrera l’agglo au 1er janvier prochain, ça on le savait déjà. Mais le formalisme imposait au conseil communautaire de donner un avis sur cette décision prise lors du Conseil départemental de coopération intercommunale. Sans surprise, l’avis a été favorable à l’unanimité, moins l’abstention de la maire de Gaujac Maria Seube, absente mais qui avait donné sa procuration. « Je vais enfin avoir une continuité territoriale » s’est réjouit le maire de Lirac Stéphane Cardènes, quand le président Jean-Christian Rey a souligné que « le travail se fait dans la sérénité » en ce qui concerne l’intégration de Saint-Laurent au Gard Rhodanien. Il faut dire que depuis plusieurs mois maintenant, le maire Philippe Gamard se prépare, en assistant aux séances du conseil communautaire.

Les maire de Saint-Laurent-des-Arbres Philippe Gamard était hier soir dans le public (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

L’agglo penche pour « Languedoc-Pyrénées » : après le conseil municipal de Bagnols, qui a opté pour « Languedoc » jeudi soir, le conseil communautaire était invité à choisir, plus pour la beauté du geste qu’autre chose, entre les cinq noms en lice pour rebaptiser la nouvelle région. Cette fois, c’est « Languedoc-Pyrénées », qui est sorti en tête, avec 37 voix, devant « Languedoc » (21 voix), « Occitanie » (9 voix), « Pyrénées-Méditerranée » (1 voix) et « Occitanie-Pays Catalan (0 voix). A noter une abstention et un bulletin nul, sur lequel un des élus avait griffonné « PACA ».

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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