GARD Entretien des routes : la CGT veut travailler plus !
Ce mercredi, une centaine d'agents d'entretien des routes du département était en grève reconductible. Ils dénoncent une baisse des budgets entraînant un "affaiblissement du service public".
Pas de sortie de camion ce matin au centre d'exploitation d'Alès Bilina. Une quinzaine d'employés de la Direction générale adjointe des déplacements, des infrastructures et du foncier, a planté le piquet de grève. "Les baisses de budget liées à la politique d'austérité ont des conséquences directes sur le service public. Désormais, le fauchage des bords de chaussées doit être raisonné, et on ne dispose plus que de 11 semaines au lieu de 16 pour faire la même tâche. On fait donc a minima, mais les panneaux de signalisation restent cachés par les herbes hautes et les gens pensent qu'on fait mal notre travail", fustige Jean-Marc, agent des routes.
20 centres menacés ?
Sur 37 centres répartis dans le Gard, plus d'une vingtaine étaient bloqués hier avec 30% des effectifs en grève, en bilan estimatif à midi, selon la CGT. Un mouvement qui n'est pas que celui des corporations puisque l'unité de St-Jean-du-Gard, peu syndiquée, était également mobilisée. "Plus de la moitié de ces antennes risquent de fermer, ce serait une révolution ! En cas d'intempéries, on mettrait plus de temps à intervenir au détriment des communes les plus reculées", martèle Sylvain André, membre du bureau CGT au conseil départemental.
Suite à une rencontre avec la direction, les agents réclament plus d'informations et l'ouverture d'une "réflexion ambitieuse pour le service public". Des représentants CGT seront devant l’Hôtel du Département pour exiger une rencontre avec le président Denis Bouad en fin de matinée ce jeudi. "S'il n'y pas de réponse de sa part, nous sommes déterminés à passer à la vitesse supérieure et notre président en sera le seul responsable", prévient le syndicat.
Le conseil départemental réagit
En réponse au mouvement, le conseil départemental a rappelé par voie de communiqué le "contexte budgétaire très contraint" qui est le sien, appelant les élus, agents et représentants du personnel à accepter de "bouger les lignes" dans "un dialogue social responsable". Sur la question du fauchage, la collectivité tente de se défendre : "oui les agents de la DGADIF pratiquent un fauchage tardif aux bords des routes. Cette technique - appelée fauchage raisonné – préserve la biodiversité car le printemps est propice à la reproduction de la flore et de la faune. Les interventions de fauchage se limitent donc au strict dégagement des visibilités pour assurer encore une fois la sécurité des usagers de la route".
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