IL Y A 4 ANS... Les salariés de la forêt en voie de disparition?
Il y a 4 ans, pour la première fois et l’appel de l’ensemble des syndicats représentés au sein des agents de l’ONF (Office National des Forêts), quatre ville de France étaient le théâtre de manifestations. Pour la seule agence départementale Hérault-Gard, de sources syndicales, 14 suppressions de postes sur les 90 salariés étaient programmées.
Une situation qu’Irène Lebeau, responsable syndicale régionale pour la CGT au sein du personnel de l’ONF, ne pouvait accepter. Elle demandait alors "l’arrêt des suppression de postes liés à la RGPP, et au non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux" qui mettrait en péril la gestion des forêts.
Dès le printemps 2012, un mouvement de grogne avait déjà été initié à Nîmes contre "les différents contrats de plans successifs" mais cette fois-ci, il s’agissait de "sensibiliser le nouveau Gouvernement" et "demander une grande réflexion sur la forêt et les moyens d’avoir un service forestier avec un financement plus stable".
Ce que les agents craignaient en 2012, c'était tout simplement moins de moyens pour des missions de plus en plus importantes. La gestion des forêts, leur protection, l'accueil du public du plus en plus nombreux et le rôle lié à une l'évolution du climat, à la protection de la biodiversité, au cycle de l’eau, à la protection des sols… étaient déjà des missions importantes mais de moins en moins financées.
Le financement des pensions-retraites était aussi inquiétant pour les manifestants. Les "cash pensions" devaient passer à la charge de l’ONF (et non plus de l’Etat), ce qui grèverait le budget de l’organisme à hauteur de 20 millions d’euros par an.
Autre sujet de fâcherie, la superficie de plus en plus importante à couvrir par les agents du secteur Gard-Hérault. "Sur l’Aigoual, concernant la forêt domaniale, les trois personnels de terrain sont partis, et ne devraient pas être remplacés" rappelait Mme Lebeau. La superficie moyenne à gérer devait donc doubler. Lorsqu’un contingent couvrait de 1.500 à 2.000 ha, il devra couvrir 3.000 à 3.500 en moyenne.
Actualités
Voir PlusActualités
NÎMES L'affiche de la 27e édition du Festival de Nîmes dévoilée
Actualités
NÎMES Les enfants célèbrent le sport et les Jeux Olympiques
Bagnols-Uzès
BAGNOLS/CÈZE Le bail de la mosquée At-Tawba résilié par la mairie : « on ne sait pas où on va aller »
Actualités
NÎMES OLYMPIQUE Suivez le match Dijon - Nîmes Olympique en direct audio sur Facebook !
Actualités
NÎMES Sumos, pétanque, lancer d'espadrilles... Une Primafresca 2024 en mode Jeux Olympiques
Actualités
OCCITANIE L'entreprise AD’OCC obtient le label « Engagé RSE »
Bagnols-Uzès
MOUSSAC Entièrement rénové et écologiquement performant, l'Espace familles rouvre ses portes
Actualités
VILLENEUVE-LEZ-AVIGNON Le 1, rue de l'hôpital redevient restaurant, 14 ans après la fermeture d'Aubertin
Actualités
FAIT DU JOUR VIDÉO Frédéric Bompard : "Je me suis senti redevable"
Actualités
NÎMES Présentation des atouts du règlement à l'amiable au tribunal judiciaire
Alès-Cévennes
ALÈS Run and Smile ou quand le sport devient vecteur de solidarité
Actualités
FAIT DU SOIR Les vins Sable de Camargue voient la vie en rose
Actualités
NÎMES Lettre ouverte de Julien Plantier, premier adjoint, au leader du groupe Shaka Ponk
Actualités