La votation citoyenne sur la loi Travail s'est poursuivie à Alès, ce mardi et aujourd'hui, dans les différents services du Conseil départemental.

Pour ou contre la loi Travail ? Chacun peut se prononcer lors de cette votation organisée jusqu'au 28 juin par l'intersyndicale. Ce lundi, devant la gare de Nîmes, environ 400 signatures ont été recueillies auprès du grand public. Ce mardi, Sylvain André, membre du bureau CGT au Département, s'est rendu avec son urne dans les services du Département pour interroger les agents : "Sur 60 salariés de la Maison départementale des personnes handicapées à Nîmes, 43 ont voté. Tous sont contre la loi". L'après-midi, il poursuivait sa tournée dans les établissements alésiens, notamment à l'Utasi (Unité Territoriale d'Action Sociale et d'Insertion) et au centre médico-social Volubilis.

Une façon "de continuer à soutenir le mouvement et à mettre la pression sur le gouvernement". Après trois mois de mobilisation, "il faut innover", poursuit-il. Cette votation permet aussi d'échanger sur le projet de loi dans un autre contexte que les manifestations. "Les gens sont bien plus informés que ce que je pensais. Ils ont compris que le code du travail ne serait plus protecteur et que cette loi est une véritable régression sociale", affirme Sylvain André.

Sur les 3 600 agents du Département répartis dans 300 bâtiments, le syndicat espère toucher le maximum de salariés. Pour ceux qui n'ont pas pu glisser leur bulletin dans l'urne, il est possible de voter en ligne. La prochaine mobilisation est prévue ce jeudi 23 juin, à 10h30 devant la sous-préfecture d'Alès après une votation citoyenne à 8h30 devant Cora.