Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 26.06.2016 - elodie-boschet - 2 min  - vu 173 fois

DANS NOS VILLAGES Un hommage aux Esplanins morts pour la France

Dévoilement de la stèle par Gérard Baroni, le maire, Olivier Delcayrou, sous-préfet d'Alès et Fabrice Verdier, député. Photo Elodie Boschet/Objectif Gard

La commune des Plans a inauguré, devant son cimetière, une stèle dédiée aux morts pour la France et un espace de la paix.

Les habitants sont venus en masse, ce samedi matin, pour découvrir le nouvel aménagement réalisé en face de l'église et de la mairie. Cachés par des drapeaux, les élus présents ont dévoilé la plaque de la paix, fixée à l'entrée du cimetière, puis la stèle en hommage aux morts pour la France. Sa particularité : elle est dédiée à quatre hommes des Plans tombés pendant la première guerre mondiale.

Le parcours de ces quatre soldats a été brièvement retracé par le lieutenant-colonel Jean-François Chaise. Ernest Favier, chasseur alpin, est mort dans les Vosges, en septembre 1916, au cours des combats pour la défense des frontières. Quelques jours plus tard, Anatole Hardit est décédé en Champagne. L'année suivante, le 25 avril 1917, c'est le chasseur alpin Emile Jolivet qui ne survit pas aux attaques allemandes perpétrées sur le chemin des Dames. En 1918, Louis Bergheau, canonnier engagé dans le septième régiment d'artillerie coloniale, est touché. Cet époux de l'institutrice des Plans succombera à ses blessures à l'hôpital de Paris.

Pour leur rendre hommage, une minute de silence a été observée avant d'entonner La Marseillaise. En cette période du centenaire de la première guerre mondiale, "il est plus que nécessaire d'ancrer le civisme dans notre culture et de poursuivre le travail de mémoire hérité de nos anciens", souligne Michel Lombard, président de l'union des anciens combattants de Salindres-Rousson. "Ces quatre Esplanins étaient des hommes modestes, inconnus du grand public, morts pour nous, pour l'idéal et pour la liberté", poursuit-il.

Pour s'en souvenir, la population du village pourra désormais se rendre sur ce nouvel espace. "Ça fait près de 40 ans que j'attends cette inauguration. Nous n'avions pas de lieu de mémoire communal jusqu'à présent", souligne le maire Gérard Baroni. La stèle a pu voir le jour grâce à une enveloppe parlementaire du député Fabrice Verdier, à une participation financière du ministère des anciens combattants et du Souvenir Français.

Elodie Boschet

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