C’est la police judicaire de Montpellier qui a procédé lundi dans les rues de Nîmes, à l’interpellation d’un jeune d’une vingtaine d’années. Des arrestations se sont également déroulées en région lyonnaise, parisienne et marseillaise. Le cerveau présumé du trafic qui vit dans les Bouches-du-Rhône est aussi en garde à vue. C’est un juge d’instruction de la JIRS, la juridiction interrégionales spécialisée de Marseille en charge des gros dossiers de criminalité organisée qui est en charge de l’enquête confiée sur le terrain à la Police Judiciaire.

Des dizaines d’armes de guerre ont été saisies, notamment chez un nîmois défendu par Me Carmelo Vialette. « Mon client c’est un petit, j’allais dire un rigolo dans l’histoire et je ne minimise pas les faits. Il y a peut être des gens qui organisent le trafic mais mon client est un collectionneur, il a une passion dévorante pour les armes. Il collectionne les armes comme d’autres peuvent le faire pour des bijoux ou des jouets », poursuit le pénaliste nîmois. Il n’empêche chez lui, selon nos informations, la perquisition aurait permis de découvrir 5 armes de guerre dont 2 fusils d’assaut. Hier à 22h, le nîmois a été écroué à la prison des Baumettes.

A Marseille, l’instruction qui ne fait que commencer est ouverte sur des infractions criminelles pour « acquisition, détention, transport, cession et offre d’armes en bande organisée et association de malfaiteurs».

Boris De la Cruz