Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 04.07.2016 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 292 fois

NÎMES Il fait croire à une maman que son fils est mort

Palais de justice de Nîmes. DR

« J’étais en rendez-vous avec un enfant, je me suis écroulée dans les bras du papa », souligne une orthophoniste d’une cinquantaine d’années qui n’est pas encore remise du coup de téléphone reçu au lendemain du jour de Noël 2013. 

« Bonjour, c’est l’ambassade d’Australie où travaille votre fils. Je vous appelle pour vous apprendre une terrible nouvelle, soyez forte. Il y a un gros problème, quelque chose de grave, mais ce n’est pas à moi à vous l’apprendre... Votre fils est mort ». A l’autre bout du fil, le monde s’écroule pour cette maman. « Pendant 114 secondes, presque 2 minutes, un homme va s’amuser de la souffrance d’une femme… Caché derrière son téléphone, il a choisi sa période, la période de Noël, où les évènements et les émotions familiales remontent à la surface », clame le vice-procureur Alexandre Rossi, qui n’a pas du tout apprécié le canular et demande six mois de prison ferme.

Derrière le téléphone justement, l’individu masqué jubile de la souffrance qu’il procure. Cet homme de 41 ans n’a même pas pris soin de se rendre à la convocation du tribunal correctionnel de Nîmes qui le jugeait vendredi pour « des appels téléphoniques malveillants réitérés ». Assez rapidement un nom revient, celui de Jonathan. « Ce déchet de la nature, qui ne m’a jamais donné d’explications. En plus, il n’est pas là aujourd’hui », poursuit l’orthophoniste qui a mis des mois à se remettre de la fausse nouvelle.

Car il s’agissait d’une manipulation, d’un appel pour faire souffrir. Et la personne à l’origine de la conversation n’a pas contacté l’orthophoniste par hasard. Il savait où il frappait, c’est l’ancien compagnon de sa fille. Il n’a pas supporté la séparation et depuis il menace par téléphone, son ancienne compagne d’abord à plusieurs reprises notamment par SMS, mais aussi comme on l’a vu la maman de sa compagne qui n’est pas prête d’oublier la trêve des confiseurs 2013.

Jonathan a été condamné à 4 mois de prison avec sursis.

Boris De la Cruz

Boris De la Cruz

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