Un peu quizz pour commencer ...

1) Alors que la région Languedoc-Roussillon vient de devenir « Occitanie ». Savez-vous à quoi correspond ce terme d’Occitanie ? Qu’est-ce que la langue d’oc ?

2) Si on vous parle de chalémie, de psaltérion, d’euphonium, de dulcimer, de terrailhette ; à quel champ sémantique correspondent ces termes ?

3) Même question si on vous dit : les fialaïres, les olivaïres, les magnanarelles : ça vous évoque quoi ?

Si vous n’êtes pas capables de répondre ou si vous ne répondez que partiellement à ces questions, vous devez venir au concert et vous aurez des réponses.

Le lieu du concert : c’est ce samedi 9 juillet 2016 à 21h au Château de Cornillon, un lieu enchanteur, propice à la musique et l’endroit idéal pour être un peu au frais lors d’un soir d’été.

Le village de Cornillon : célèbre en hiver pour la crèche de Jean-Marc Estournel, ce petit bourg au charme « médiéval » incarne vraiment la culture d’oc. Il convenait de prolonger en été ce lien avec ce patrimoine occitan.

Le groupe qui propose ce sont s’appellent les « Tindaïres » : c’est un ensemble vocal et instrumental composé de deux couples qui jouent dans d’autres groupes. Chantal et Claude font de la musique trad’ (à danser) dans le groupe « Cabr’e Can », Rachel et Clément participent notamment aux « assortis ». Depuis 2009 ils se sont regroupés pour unir leur double passion des musiques traditionnelles et du plaisir de jouer ensemble pour donner un spectacle axé sur la découverte et le partage du patrimoine musical local ancestral.

Ils sont quatre mais font le travail de cinquante : ils chantent tous les quatre et jouent d’instruments (nombreux) dont vous ignorez parfois le nom. Ils en changent à chaque morceau donnant ainsi à leur spectacle une diversité et un entrain communicatif.

En plus de pratiquer le chant et la musique, le concert des tindaïres fait une belle place au jeu de scène et à l’humour. On a clairement à faire à des artistes qui ne se prennent pas au sérieux même si le travail de recherche préalable à ce projet démontre une application et une réflexion. En effet on le comprend très bien quand on voit le postulat de départ du spectacle : ce sont des musiciens qui partent pour … un an ! Leur périple est une boucle de 125 kilomètres entre Cévennes et Vivarais. Au fil des saisons, ils vont longer 5 cours d’eau (dont la Cèze), basculeront dans 3 départements, en s’inspirant des bruits de la vie et du travail pour les traduire en musique. On l’aura compris c’est original, c’est du « pas vu à la TV ! », entre recherche ethnographique sur les moeurs et coutumes de notre territoire aux siècles précédents et film à sketchs avec changements de tableaux et de saisons.

Participation aux frais : 8 euros