Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 01.08.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 321 fois

TOROS Novillada décevante à Beaucaire, aucun trophée

Genoux à terre pour l'accueil de son second novillo, Manolo Vanegas mettra du dynamisme dans cette morne novillada (Photo Anthony Maurin).

Manolo Vanegas, premier Vénézuélien du cartel lors d'un changement de main (Photo Anthony Maurin).

Pas d'oreille ni de tour de piste posthume. Seuls deux saluts pour la novillada d'El Pameral que devaient affronter Manolo Vanegas, Tibo Garcia et Sebastian Castillo.

Sur le papier, l'idée n'était pas mauvaise, dans la dure réalité de la tauromachie, les conclusions ne sont pas très bonnes. Du côté des novillos d'El Palmeral, élevés par la famille Fano, quelques bons instants auront du mal à effacer la déception. Un début de course très compliqué pour les 3 premiers novillos qui ne permettaient pas grand chose, tantôt faibles, tantôt sans caste. Les 3 derniers relèveront le niveau mais ne feront pas de miracle. Sans être sortie mauvaise, la novillada verra un lot difficile à comprendre pour les jeunes piétons mais duquel une certaine noblesse ressortira. Le travail est visible mais il reste encore du chemin, ainsi va la vie des courageux éleveurs.

Veronique de Tibo Garcia qui ne perd pas l'envolée du novillo des yeux (Photo Anthony Maurin).

Tibo Garcia à gauche devant son premier (Photo Anthony Maurin).

Pour l'ambiance générale, les conditions climatiques rendaient le problème quasi insoluble... On y va, ou pas? Voilà la question que se sont posés bon nombre d'aficionados au vu de l'entrée, un tiers d'arène. Du coup, le public froid ou ailleurs, ne parviendra pas à emballer une triste première partie de novillada.

Naturelle du Vénézuélien Sebastian Castillo (Photo Anthony Maurin).

Manolo Vanegas se montrera sous un bel angle lors de son second duel, toréant avec douceur au capote, posant les banderilles et tirant une faena de détails. Hélas, comme lors de son premier affrontement, le Vénézuélien perdra tout bénéfice aux aciers.

A l'aise, Tibo Garcia ne force pas le naturel et temple sa naturelle (Photo Anthony Maurin).

Pecho du Nîmois Tibo Garcia devant son second d'El Palmeral (Photo Anthony Maurin).

Tibo Garcia, seul Français et Nîmois du cartel, sera quant à lui à son aise lors de ses deux combats. Du pouvoir, du sentiment, des gestes sûrs et affirmés, le novillero s'en sort plutôt bien et parvient à réaliser quelques séries de bon aloi. Relativement équilibrées ces oppositions transmettront mais, comme pour ses compagnons, l'épée sera le problème qui ôtera au jeune tout rêve de trophée. Légèrement diminué par l'attaque sournoise et sur le pied du sabot du cheval d'un picador, Tibo Garcia se remettra dans le bain avec facilité.

Derechazo de Tibo Garcia sur son second (Photo Anthony Maurin).

Enfin que dire de Sebastian Castillo? Autre Vénézuélien de la tarde, le garçon vient de commencer dans la catégorie après des années et des années à traîner par aficion dans toutes les tientas ouvertes (ou fermées) et les festivals du monde taurin. S'essayer au toreo se paie. Sa faim le conduit peu à peu vers la lumière après le long tunnel qu'il vient de traverser. Sa passion le dévore mais sa technique est encore assez pauvre, l'envie ne fait pas tout. Le public, peut-être au 1er degré, l'encouragera de toute son âme lors de la dernière opposition de la soirée. Quelques gestes plus rassurants que sur son premier mais la mort tue ses illusions.

Sebastian Castillo lors de son second duel, porté par le public, le Vénézuélien montrera de belles choses (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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