Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 22.08.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 237 fois

NÎMES MÉTROPOLE Une finale réussie pour le bolsin

Cristian Perez est sorti en triomphe des arènes Emile Bilhau de Saint-Gilles et a remporté la finale du "gran bolsin" de Nîmes Métropole (Photo Nîmes Métropole).

La finale du "gran bolsin" de Nîmes Métropole avait lieu en ouverture de la Feria de la Pêche et de l'Abricot à Saint-Gilles. Une finale remportée par le jeune Crisitan Perez (Albacete) et un lot des frères Jalabert de bonne tenue.

Avec 1 vraie oreille puis 2 oreilles et 1 queue symboliques dans son escarcelle, l'Espagnol d'Albacete Crisitan Perez aura raflé la mise et remporter le pot. Sans être un as du poker, il n'a pas menti. Son toreo est déjà abouti pour son jeune âge et ses qualités devraient lui permettre de gravir les barreaux de l'échelle encore quelques temps.

L'Espagnol a surclassé la finale par son envie, son relâchement, sa sincérité, son savoir-faire et quelques gestes savants exécutés avec la complicité de l'excellent becerro envoyé par les frères Jalabert. Cet exemplaire verra tomber le mouchoir orange synonyme de grâce et rentrera bien vivant au toril. Il rejoindra ses congénères et sera probablement un étalon reproducteur, un semental.

Pour le Madrilène Juan Collado, les choses seront plus bien plus compliquées. Il essuiera les foudres de son premier adversaire et tentera de s'accommoder avec un second tout aussi difficile à cerner pour des apprentis toreros tels que les 18 participants au concours nîmois. Le jeune ne se découragera pas mais entendra le silence puis saluera.

"El Péré", Geoffrey Chastel, fera une vuelta à l'issue de son second duel après avoir entendu retentir quelques applaudissements d'encouragement à la fin de son premier. Le régional de l'étape ne pourra pas faire grand chose face aux complexités du bétail qui demandait une connaissance encore en cours d'apprentissage. Le jeune novillero sans picador est à suivre car l'envie est présente, quelques gestes laissent entrevoir de belles choses si le bétail s'y prête.

Anthony Maurin

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