Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 02.09.2016 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 581 fois

NÎMES Le cercueil d'une adolescente suscite la peur au CHU

Le CHU de Nîmes refuse pour des raisons sanitaires de faire l'autopsie d'une jeune fille qui serait décédée en Asie. Elle pourrait avoir été victime d'une maladie infectieuse contagieuse.

Une adolescente de 16 ans originaire du Vaucluse est décédée le 21 août au Vietnam après une baignade. Elle n'avait aucun problème de santé mais avait été piquée par des moustiques. Le corps de la jeune fille a été rapatriée dans un cercueil protégé par du zinc. Pour connaître les raisons exactes de sa mort, ses parents ont porté plainte dès leur retour en France. Le Substitut du Procureur de Carpentras a diligenté une enquête préliminaire pour "recherche des causes de la mort". Il a demandé au CHU de Nîmes de faire une autopsie.

"Le décès incompréhensible de cette jeune fille qui passait des vacances avec ses parents au Vietnam méritait d'être éclairci. C'est pour cela qu'une enquête a été ouverte," explique le substitut de Carpentras, Abdelkrim Grini. Le 21 août, après sa baignade, l'état de santé de l'adolescente s'est dégradé de façon continue, avec de la fièvre, puis un état de délire avant de sombrer dans l'inconscience. Elle est décédée dans la journée.

Si la mort de cette adolescente, paraît suspecte aux médecins français, ce n'est pas pour des raisons criminelles, mais pour des problèmes viraux et sanitaires. Ils envisagent que cette jeune fille ait pu être victime d''une maladie virale contagieuse. Selon nos renseignements, l'Agence Régionale de Santé a été alertée, ainsi que le ministère de la Santé. Dès lors une autopsie ne peut pas être pratiquée. "Les médecins de l'institut médico-légal du CHU de Nîmes ont pris l'avis de grands médecins des maladies infectieuses. Suite à cela, ils ont refusé de pratiquer l'autopsie voulue par le Parquet de Carpentras. Des spécialistes craignent que le décès de cette jeune fille soit lié à une maladie contagieuse, un virus ou une bactérie hautement pathogène qui peut se transmettre encore aujourd'hui 14 jours après le décès", souligne une source syndicale du CHU.

Boris De la Cruz

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