Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 17.09.2016 - tony-duret - 2 min  - vu 331 fois

NÎMES C’est aussi la rentrée pour les jeunes dirigeants d’entreprise

Les jeunes dirigeants d'entreprise réunis à l'Imperator. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Jeudi soir, dans les salons de l’Imperator, alors que certains se préparaient pour la feria, le centre des jeunes dirigeants (CJD) faisait sa rentrée. Le mouvement, recréé à Nîmes depuis deux ans, voit son nombre d’adhérents grimper chaque année.  

Dans un même lieu, un même hôtel, il est parfois surprenant de constater à quel point les discussions divergent. Ce jeudi soir, dans le hall de l’hôtel Imperator, la feria était sur toutes les lèvres. Les retardataires, les derniers arrivants, les têtes en l’air cherchaient par tous les moyens à obtenir un pass, un bracelet bleu pour l’Impérator ou rose pour le Bodegon, voire même le Saint Graal : la prestigieuse carte VIP. Et puis, un peu plus loin, dans un mini amphi, dans une ambiance studieuse, l’heure était à la préparation d’un grand événement, si grand que son nom en impose : « Prestige ». Ici, la trentaine de jeunes dirigeants ne cherchait que des bonnes idées et des échanges, parlait d’économie ou de management… Oui, en pleine feria !

Ce groupe d’individus si atypiques s’est réuni grâce à l’appellation « Centre des Jeunes Dirigeants ». Une identité qui avait disparu de Nîmes depuis quelques années et remise au goût du jour par un jeune chef d’entreprise, Lionel Ducrot, dirigeant de la société Locli à Courbessac et président de la section locale. 33 jeunes dirigeants forment la section nîmoise contre une vingtaine l’an dernier. Si le mouvement séduit, c’est grâce à ses « valeurs » assure Lionel Ducrot : « Ici, l’économie est au service de l’homme. On se regroupe autour de valeurs humanistes. On échange, on rompt l’isolement, on se forme, on grandit ». Un état d’esprit confirmé par la vice-présidente Séverine Ferrière : « Je suis dans ce centre depuis un an, j’ai énormément appris. Plus on s’implique, plus on reçoit ».

A raison de deux réunions par mois, une plénière et l’autre en commission de travail, où sont notamment évoquées - dans la plus stricte confidentialité - les difficultés des chefs d’entreprise, ces bénévoles d’une trentaine d’années (en moyenne) cherchent tout simplement à devenir meilleur, à apprendre, à s’enrichir du vécu des uns et des autres. Une expérience qu’ils songent à faire partager à d’autres dirigeants à l’occasion de l’événement « Prestige » qui devrait se tenir en mars prochain. Seulement, pour y entrer, la prestigieuse carte VIP de l’Impé ne sera probablement pas valable… Ni les bracelets, ça tombe sous le sens.

Tony Duret

Economie

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