Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 09.10.2016 - thierry-allard - 1 min  - vu 483 fois

PONT DU GARD Charles Stratos : "avec mes sentiments, je réchauffe l’inox"

L'exposition des oeuvres de Charles Stratos, à voir jusqu'au 26 février au Pont du Gard (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Charles Stratos, entouré du président de l'EPCC du Pont du Gard Patrick Malavieille, et du directeur du site Paolo Toeschi (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Douze œuvres monumentales du sculpteur anglois Charles Stratos ont investi la promenade du Pont du Gard, rive gauche, pour une exposition en extérieur.

L’artiste touche à tout, qui vient de l’univers de l’architecture, propose des œuvres rondes, sensibles, bienveillantes, dans un matériau froid et industriel, l’inox.

« Mes créations reposent sur trois vecteurs : l’amour, la tendresse et la famille », explique l’artiste lors du vernissage de l’exposition, vendredi soir. D’une sensibilité aisément perceptible, Charles Stratos joue avec l’apparente contradiction entre les thèmes de ses œuvres et le matériau avec lequel il leur donne vie : « avec mes sentiments, je réchauffe l’inox », glisse-t-il dans un sourire.

L'exposition des oeuvres de Charles Stratos, à voir jusqu'au 26 février au Pont du Gard (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Mais au fait, pourquoi avoir choisi l’inox, matériau plutôt rare dans la sculpture ? « Un jour, une commune du bord de mer m’a commandé une sculpture, se souvient-il. En bord de mer, le bronze ça ne va pas, le fer, même bien protégé, finit par rouiller, donc j’ai choisi l’inox, et je me suis dit que c’était pas mal finalement. »

L'exposition des oeuvres de Charles Stratos, à voir jusqu'au 26 février au Pont du Gard (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Et les œuvres monumentales de Stratos se marient plutôt bien avec l’aqueduc romain. « Le mariage du métal, du végétal et de nos vieilles pierres, c’est fabuleux », s’enthousiasme la conseillère régionale Monique Novaretti, quand le président de l’EPCC du Pont du Gard Patrick Malavieille estime que la rencontre des œuvres et de l’aqueduc est « une merveille ».

Et le président d’en profiter pour répéter une nouvelle fois la volonté du site « de développer une politique artistique et culturelle de haut niveau. »

L’exposition est visible sur la promenade du Pont du Gard, rive gauche, jusqu’au 26 février 2017. Visite comprise dans l’entrée du site.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

Thierry Allard

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