Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 17.12.2016 - tony-duret - 2 min  - vu 475 fois

ALÈS Vives tensions entre les salariés et la direction de Cora

Les syndicalistes CGT manifestaient vendredi matin devant Cora. Photo Tony Duret / Objectif Gard

Vendredi matin, une trentaine de salariés de Cora et de syndicalistes CGT se sont retrouvés devant l’hypermarché alésien pour dénoncer l’attitude de la direction.

Qui croire ? Un incident survenu le 22 novembre dernier a mis le feu aux poudres entre la direction de Cora et une poignée de salariés. En fonction du camp où l’on se trouve, l’histoire n’est pas la même. Pour les salariés réunis ce vendredi matin sur le parking de l’enseigne, tout a commencé quand la direction a voulu antidater un CDD afin qu’une salariée ne bénéficie pas d’un CDI. Cette dernière, convoquée par la direction, décide de se faire accompagner par Philippe, délégué CGT chez Cora, qui raconte la suite : « On m’a empêché de rentrer dans le bureau et j’ai été violemment repoussé par le responsable de la sécurité ». Une attitude qui scandalise les syndicalistes CGT du Gard toujours prompts à se mobiliser pour soutenir un camarade. « Le directeur fait régner la terreur, poursuit un représentant CGT. Il va même jusqu’à harceler des salariés en leur téléphonant à leur domicile pour qu’ils viennent travailler alors qu’ils sont en arrêt maladie ». Pour illustrer le malaise qui régnerait à Cora, les manifestants signalent qu’il y aurait « 1 000 jours de plus d’arrêt maladie lors du 3ème trimestre 2016 » par rapport au troisième trimestre de l’année précédente.

"J'ai tous les pouvoirs"

La direction, c’est dommage, n’a pas souhaité nous recevoir pour répondre à nos questions et donner sa vision. Mais nous nous sommes procuré un courrier dans lequel le directeur du magasin d’Alès relate une toute autre histoire. Pour lui, c’est Philippe, le délégué syndical, qui aurait bousculé « et multiplié les menaces et propos intimidants » envers le vigile. On lit aussi que le syndicaliste, « d’une rare agressivité », aurait hurlé : « J’ai tous les pouvoirs dans le magasin, je fais ce que je veux et je représente le personnel ». Difficile de savoir qui dit vrai. Pour l’heure, les manifestants demandent une réunion de négociation avec le directeur et que Philippe, menacé de licenciement, soit conservé. A suivre.

Tony Duret

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