Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 17.12.2016 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 288 fois

AU PALAIS Exhibition sexuelle devant le lycée : un chauffeur poids lourd condamné

Le palais de justice de Nîmes. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard).

Un chauffeur poids-lourd de 26 ans a été condamné par le tribunal correctionnel de Nîmes à 8 mois de prison avec sursis et une mise à l’épreuve. Son comportement étrange près d'un lycée de Nîmes a été étudié par les juges vendredi.

Le 15 avril dernier à 14h, cet homme explique qu’il a eu une envie pressante. Il était venu à Nîmes, en zone commerciale, pour effectuer des courses. « Mais je suis reparti chez moi sans faire les courses, car il y avait des bouchons sur le périphérique de Nîmes et je devais sortir mon chien. J’ai décidé de repartir sans avoir effectué les achats », affirme cet homme qui réfute toute exhibition et autre violence sur une lycéenne de 15 ans qui lui fait face.

« Vous avez un comportement curieux, vous faites 25 kilomètres pour venir à Nîmes faire des courses et vous repartez chez vous sans avoir effectué le moindre achat », interroge Géraldine Maitral, la présidente du tribunal correctionnel de Nîmes. L’homme à la barre reste sur sa position. Après sa décision de revenir sur ses pas, « il s’arrête un peu plus loin, près du lycée Phillipe Lamour. Là, il immobilise sa voiture sur une voie de bus près d’un abri bus et du périphérique, précise l’avocat de l’adolescente Maître Stanislas Chamski. Il n’est pas arrivé pour uriner. Il a garé sa voiture, a ciblé ma cliente. C’est un exhibitionniste qui a essayé d’attraper par la force ma cliente », poursuit le conseil de la partie civile.  Car le prévenu aurait selon les déclarations de la jeune fille montré son sexe en érection et essayé de l’attraper par les cheveux. « Cette jeune fille est constante dans ses déclarations qui en plus sont corroborées par un témoin qui a vu ce monsieur stationner et fixer la lycéenne », complète le procureur adjoint Stanislas Vallat qui réclame pour cet homme inconnu jusqu'à présent des services de police et de justice, 6 à 8 mois avec sursis.

« Je suis surpris que les caméras de vidéosurveillance installées aux abords du lycée n’aient pas enregistré la scène décrite par cette jeune personne », plaide Me Jérôme Arnal. Son client est condamné à une peine de 8 mois avec sursis.

Boris De la Cruz

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