Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 29.01.2017 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 173 fois

PRIMAIRE À GAUCHE Nîmes, les socialistes incitent les électeurs à aller voter

Ce dimanche matin aux Halles de Nîmes.

Les militants sont allés à la rencontre des Nîmois ce week-end. L'objectif : les inciter à se rendre au gymnase Capouchiné, les 22 et 29 janvier, pour la primaire de la gauche.

Avec cette campagne éclair, les électeurs auront-ils le coup de foudre pour la primaire de gauche ? C’est ce qu’espèrent les militants qui ont organisé quelques opérations de tractage dans le Gard. D’abord à Nîmes, sous le patronage d’Ahmed Laaraj, secrétaire de section (Nîmes 3) et référent de Vincent Peillon dans le département. Samedi, plusieurs socialistes sont allés à Montcalm, à Pissevin et à Valdegour, avant de rejoindre les halles ce dimanche. Le centre névralgique de la cité nîmoise. À Alès, les pro-Montebourg ont également fait campagne pour leur candidat.

« C’est important de rencontrer les citoyens. D'abord pour répondre aux questions qu'ils posent comme : où se trouve le bureau de vote ? Qui peut voter ? Comment voter ? », explique Ahmed Laaraj. Pour ce Nîmois de 25 ans, « rencontrer des citoyens permet de recevoir des messages mais aussi, de prendre quelques claques (au sens figuré, NDLR). On peut parfois être bouleversé et s’interroger dans nos certitudes ». Engagés, ces militants ont souhaité « démentir ce qui peut se dire sur le PS. Nous ne sommes pas mort ! Il y a un noyau dur à Nîmes, un renouvellement et une équipe efficace ! ».

La participation, gage de légitimité 

Malgré la désaffection du pouvoir socialiste, « l'accueil à été positif » : « Nous avons eu des personnes qui voulaient se renseigner sur les lieux de vote. Nous avons précisé que tous les bureaux seront au gymnase Capouchiné à Nîmes ».

Le premier débat de la primaire, jeudi, a réuni 3,8 M de téléspectateurs. Un chiffre encourageant au regard du contexte actuel. Pour le Parti Socialiste, la forte participation au scrutin est un gage de légitimité pour le PS afin de rassembler une gauche éparpillée entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.

« Certains citoyens déçus du quinquennat Hollande ne sont pas résignés pour autant », relève Ahmed Laaraj qui voit se profiler « un second tour Hamon/Peillon ». Réponse le 22 janvier.

Coralie Mollaret

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