Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 18.01.2017 - coralie-mollaret - 3 min  - vu 224 fois

NÎMES MÉTROPOLE Yvan Lachaud aborde 2017 avec « maîtrise »

Derrière le pupitre, le président UDI de Nîmes Métropole et adjoint aux finances de Nîmes, Yvan Lachaud prononce ses voeux 2017. Photo : Coralie Mollaret.

Devant 1000 personnes réunies à la salle des fêtes de Milhaud, le président UDI a présenté ses voeux. Malgré les relations tendues avec Nîmes, le centriste a essayé de se placer au-dessus de la mêlée.

Prisées par les politiques, les cérémonies des voeux sont l’occasion de faire un bilan de l’année écoulée, d’ouvrir des perspectives d’avenir mais aussi, de faire passer certains messages. Malgré les relations tendues avec la ville de Nîmes, le président UDI ne s’est livré à aucune attaque frontale à l’encontre de ses « alliés », Les Républicains. Devant les 1 000 personnes (selon les organisateurs) réunies dans la salle des fêtes de Milhaud, le centriste a été plus habile.

Des consensus parfois difficiles

Entouré des 39 édiles de Nîmes Métropole, Yvan Lachaud a d’abord rappelé que « l’unique moyen de servir l’intérêt général » était le « consensus ». Sa marque de fabrique, en opposition à Nîmes qui revendique son autorité. Seulement, on ne peut pas toujours mettre tout le monde d’accord… « Il y a des moments où il faut faire des choix », reconnaît le centriste. Choix a été fait en 2016 d’agrandir l’hôtel communautaire malgré l'avis défavorable de l’UPNM (Union Pour Nîmes Métropole - dont Nîmes fait partie). « Nous pourrons ainsi travailler de façon cohérente et normale », a rappelé l’Agglo qui, cette année, débloque 4 M pour démarrer l’opération. Sur le dossier transports, là-aussi, le consensus est ardu. La rationalisation du nombre de lignes et la hausse du ticket a provoqué la colère d’une partie des usagers. Si Yvan Lachaud tente d’améliorer le réseau en fonction des remarques de ses administrés, il maintient son cap : la diminution du déficit du budget transport. La garantie, selon lui, de tenir sa promesse de « ne pas créer d’impôt supplémentaire jusqu’en 2020 ».

Les grands projets à venir

« Optimiste », Yvan Lachaud fait entrevoir l’avenir. En matière de transport, l’extension de la ligne T1 du TCSP au sud de Caissargues en 2018 (16,5M) ; la création de la ligne Est-Ouest (de Paloma à l’hôpital de Nîmes) en site propre en 2020 (118 M dont 20 M financés par l’État). Côté développement économique, l’exécutif vante les implantations des deux plateformes logistiques : Carrefour sur la ZAC Mitra et Orchestra à Grézan, avant de rappeler le lancement de Magna Porta, la zone d’activité économique autour de la future gare LGV de Manduel. L’attractivité économique de Nîmes Métropole passe également par l’enseignement supérieur. Un thème cher au coeur de cet ancien professeur, aujourd'hui directeur d’un établissement scolaire. Face à l’opposition de sa droite, Yvan Lachaud s’en remet à l’évidence : « Montpellier faisait la même taille que Nîmes il n’y a pas si longtemps. Aujourd’hui elle possède 75 000 étudiants contre 15 000 pour nous ».

Le « pouvoir » de la « maîtrise »

Assurant que « trop souvent les élus donnent le bâton pour se faire battre en prononçant des petites phrases », Yvan Lachaud a préféré la subtilité. Dans la lutte qui l’oppose aux Républicains sur la première circonscription en vue des Législatives, le responsable politique a  voulu se placer au-dessus de la mêlée : « je souhaite qu’il y est du respect entre les hommes et les femmes ». Et de conclure en citant un proverbe chinois : « Celui qui dirige les autres est peut-être puissant, mais celui qui s'est maîtrisé lui-même a encore plus de pouvoir ».

Coralie Mollaret

Coralie Mollaret

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