L’idée reste la même : « montrer que la culture à Bagnols il y en a pour tous les goûts, toute l’année et accessible à tout le monde », résume le maire Jean-Christian Rey.

Une idée qui a semble-t-il fait son chemin dans le Gard rhodanien, à en juger par les chiffres donnés par l’adjointe à la culture Ghislaine Courbey.

« On a lancé la Carte culture en 2014-2015, et on a vendu 115 cartes, ce qui était pas mal pour une première année, puis 123 cartes pour 2015-2016 et on en est à 140 cartes pour 2016-2017 pour l’instant », se réjouit l’élue, qui affirme avoir dû « refuser du monde à presque tous les spectacles ». Des chiffres qu’elle explique à la fois par « la qualité des spectacles » et « le bouche-à-oreille ».

Une belle dynamique que la mairie compte prolonger avec sa programmation culturelle pour le premier semestre. Une programmation qui démarrera le 27 janvier avec la pièce de théâtre Piège à Matignon, qui est presque complète, il ne restait que trente places mercredi matin.

Le mois de février sera très chargé, avec le 3 le Concerto a tempo d’umore, proposé par l’Orquestra de Cambra de l’Emporta, composé de douze musiciens et d’un chef d’orchestre tous venus de Figueras en Espagne. « Ce sera à la fois classique et comique », explique Martine Sciaqua, du service culturel. Musique toujours, avec la chanteuse de fado portugaise Katia Guerreiro, « élue dernièrement meilleure interprète par la fondation Amalia Rodrigues », précise Ghislaine Courbey, qui donnera un concert le 11 février.

Le traditionnel ciné-goûter des vacances reviendra le lundi 13 février au Casino, avec le film Mia et le Migou de Jacques-Rémy Girerd. On reste sur les spectacles jeunes public avec La Rue des Rêves Perdus, le mercredi 15. « On essaie de faire en sorte qu’il y ait un message dans les spectacles jeunesse, ici c’est un spectacle de marionnettes sur l’Argentine pendant la dictature », explique l’adjointe.

Danses en Cèze débutera le 24 février avec le Sacre du Printemps par la compagnie des Ballets de France, et se poursuivra, notamment le 3 mars avec le Concerto pour Zapateado de la compagnie les Herbes folles, et via plusieurs dates en mars-avril, notamment les rencontres chorégraphiques départementales de la FFD le dimanche 12 mars, ou encore le ballet Puccini de la compagnie Julien Lestel le 24 mars.

Du théâtre, avec le Nuit des rois de Shakespeare le 10 mars, proposée par la compagnie Machine Théâtre en partenariat avec la scène nationale du Cratère d’Alès, « une mise en scène très moderne de Nicolas Oton », précise Ghislaine Courbey. Autre partenariat, autre style, avec le spectacle de cirque contemporain Mase Critique de Lonely Circus, en partenariat avec la Verrerie d’Alès, le 31 mars.

Retour au théâtre le 21 avril avec la pièce Entre Ils et Elle, une comédie de boulevard proposée par Stéphane Floch. Le 29, la Pyramide accueillera le Choeurs de France Provence qui chanteront Johnny Hallyday avant, le 21 juin, que la ville s’anime pour la fête de la musique. D’ailleurs, les candidatures sont ouvertes : si vous souhaitez participer à la fête de la musique avec votre groupe, vous pouvez contacter le service culturel au 04 66 50 50 54 ou à l’adresse suivante : culture@bagnolssurceze.fr. Le tout pour des tarifs allant de la gratuité à 20 euros, avec des réductions notamment pour les détenteurs de la Carte culture. 

En parallèle, la médiathèque poursuit son animation Si ça vous conte, un mercredi après-midi par mois jusqu’au 17 mai, et le centre d’art rhodanien Saint-Maur accueillera neuf expositions d’ici à la fin de l’été, « avec une diversité des disciplines », précise Ghislaine Courbey. De fait, il y aura de la photo, du dessin, de la peinture figurative ou abstraite ou encore de la sculpture. Le musée Albert-André ne sera pas en reste, puisqu’il accueillera la Nuit des Musées le 20 mai à partir de 21 heures, et les journées des copistes du 23 au 25 juin.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com