Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 21.02.2017 - thierry-allard - 2 min  - vu 266 fois

CCI GARD Six membres du bureau, dont Eric Giraudier, démissionnent

Francis Cabanat et Éric Giraudier. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

La nouvelle est tombée il y a quelques minutes via un communiqué : six membres élus du bureau de la Chambre de commerce et d’industrie du Gard, dont le secrétaire adjoint Eric Giraudier, démissionnent.

En cause : « en aucun cas un combat de pouvoir entre ex CCI de Nîmes et ex CCI d’Alès, la vérité est tristement plus crue, expliquent les cosignataires. La situation financière d’Alès est très préoccupante. »

« Ce n’est pas du tout un putsch »

Ainsi, les désormais six ex-élus du bureau de la CCI du Gard, Audrey Carbo, Philippe Broche, Eric Giraudier, Jean-Marc Rouméas, Eric Butel et Olivier Jalaguier, affirment que l’ex-CCI d’Alès n’a atteint l’équilibre budgétaire « que par la vente de son patrimoine immobilier », confirmant ainsi ce que nous affirmait durant la campagne le président sortant de la CCI de Nîmes Henry Douais« Henry Douais avait raison, c’est peut-être la seule chose vraie qu’il ait dite durant la campagne », estime aujourd’hui le président de la délégation bagnolaise de la CCI Philippe Broche, démissionnaire du bureau.

Une situation délicate que les démissionnaires disent avoir découvert après leur élection : « ça m’a fait bondir », affirme Philippe Broche, quand dans le communiqué le cosignataires expliquent qu’ils auraient « préféré connaître cette situation au préalable lieu de la découvrir par nous même plus de trois mois après notre élection. » Après la découverte de la situation, les membres aujourd’hui démissionnaires affirment avoir proposé des solutions pour sortir de la crise, notamment lors d’une « énième réunion de travail » hier, sans succès : « Francis Cabanat ne souhaite pas apporter de réponses », explique Philippe Broche.

Par conséquent, « on ne peut pas laisser la gestion de la CCI du Gard à l’ancien directeur d’Alès et à l’ancien président d’Alès Francis Cabanat, on n’a pas envie d’aller dans le mur », poursuit le Bagnolais. La démission en bloc des six membres proches d’Eric Giraudier provoque de facto l’élection d’un nouveau bureau, et donc d’un nouveau président. Ce devrait être chose faite le 27 février, lors de la prochaine assemblée générale.

« Ce n’est pas du tout un putsch », affirme Philippe Broche. Si on peut légitimement pronostiquer qu’Eric Giraudier, dont les proches sont majoritaires dans le bureau actuel, prendra le présidence, Philippe Broche n’est pas si catégorique : « on va se réunir demain ou après-demain pour définir les postes. » Une chose est sûre : l’alliance Cabanat-Giraudier a fait long feu.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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