Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 21.02.2017 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 219 fois

NÎMES Manifestation de soutien pour Théo

Marlène, membre de Nuit Debout, veut "sensibiliser l'opinion publique". Photo : CM.

Plus d'une centaine de personnes - dont bon nombre de militants de gauche - réclament la "justice pour Théo". Photo : CM.

Hier soir devant Carré d’Art, plusieurs partis politiques de gauche et des syndicats ont manifesté contre « les violences policières », après la violente interpellation de Théo en Seine-Saint-Denis.

Théo.L, Rémi Fraisse, Zyed Benna et Bouna Traoré… Autant de noms qui étaient, hier soir, sur les lèvres des militants de gauche. Plus d’une centaine de personnes se sont réunies devant Carré d’Art pour dire « stop aux violences policières », dans le cadre de l’affaire Théo. Ce jeune homme de 22 ans grièvement blessé par un policier, lors de son interpellation à Aulnay-sous-Bois, le 2 février.

Clément, militant des Jeunes Communistes. Photo : CM.

Parmi les manifestants, des responsables politiques comme le secrétaire départemental du PCF Vincent Bouget, le conseiller départemental PCF Christian Bastid, la conseillère municipale d’opposition nîmoise, Jany Arnéguy, mais aussi des militants du NPA ou du syndicat CGT… Un micro à la main, Vincent Bouget assène :  « Nous sommes ici pour exprimer notre solidarité sans faille avec Théo à l’heure où certains, en digne héritiers des collaborateurs, rejettent la faute sur la victime ! ». D’autres responsables politiques et syndicaux ont pris la parole. Unanimes, ils dénoncent « les contrôles au faciès », le « manque de moyens des services publics » et réclament « la fin de l’État d’urgence ».

À quelques mètres des prises de paroles, plusieurs jeunes, membres du mouvement antifasciste, ont tenu à être présents :  « Ça nous arrive de nous faire agresser par les policiers… C’est vrai, parfois nous ne respectons pas la loi, mais souvent la réponse policière est disproportionnée par rapport à nos actes ».

Membre de Nuit debout, Marlène a fait le déplacement. La quinquagénaire est là pour « sensibiliser l’opinion publique. Théo n’a pas été victime d’un accident. Ceux qui pensent ça sont naïfs ! Aujourd’hui, j’attends une sanction exemplaire pour l’auteur de ce coup de matraque ».

Le 5 février, le policier de 27 ans soupçonné d’avoir porté des coups de matraque à Théo a été mis en examen pour viol. Placé sous contrôle judiciaire, le fonctionnaire a interdiction d’exercer son métier et de paraître en Seine-Saint-Denis.

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com

Coralie Mollaret

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