Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 05.04.2017 - anthony-maurin - 2 min  - vu 318 fois

NÎMES Les éboueurs poursuivent leur mouvement

Une trentaine d'éboueurs était rassemblée devant le siège de Nîmes Métropole dans le cadre de leur grève (Photo Anthony Maurin).

La semaine dernière, leur grève avait marqué les esprits. Devant la Préfecture du Gard, les éboueurs de Nîmes Métropole ont poussé une gueulante qu'ils ont réédité ce mercredi matin devant le siège de l'agglo.

Suite à l'AG du syndicat FA des éboueurs et gardiens de déchetteries de Nîmes Métropole, la grève est repartie pour un tour! Votée à la majorité, selon Jean-Luc Pena, secrétaire du syndicat FA-FPT, "La collecte des ordures ne sera donc pas effectuée sur l'ensemble des communes du secteur de l'Agglo. Les déchetteries seront également fermées". En guise de coup d'éclat après la Préfecture mercredi dernier, c'est sous les fenêtre d'Yvan Lachaud, Président de l'agglo, que les éboueurs s'étaient donnés rendez-vous.

Enchaînés au pied de l'immeuble du Nîmes Métropole (Photo Anthony Maurin).

"Il faut s'attendre à voir s'amonceler les ordures! Il faut savoir que ce mouvement de grogne est à l'origine déclenché n'ont pas pour des augmentations de salaires, mais tout simplement pour sauvegarder l'emploi des contractuels au sein de l'Agglo!" notent les syndicalistes. Et de reprendre, "Lachaud, Fillon, même combat! Les costumes en moins mais quand on voit les voyages en Chine et les plateaux repas avec des huîtres... Lachaud traite comme des animaux des gens qui ramassent les ordures pour 1200 euros par mois!".

Le syndicat FA-FPT a déposé un préavis de grève pour le début du mois de mai. Période de pont, où il y a très peu de collecte habituellement, et où il va donc y avoir en plus avec les fortes chaleurs, des odeurs à craindre dans les rues...

Séance de tractage pour expliquer aux métropolitain, les raisons de la colère des éboueurs nîmois (Photo Anthony Maurin).

"Il y a six agents contractuels qui ont reçu, en janvier, une lettre de fin de contrat. Il faut savoir que, parmi eux, certains sont renouvelés tous les mois depuis six ans alors que l’emploi existe. On demande à ce qu’ils soient régularisés. On réclame des CDI" poursuivait Jean-Luc Pena.

Fumigène et discours haut en couleur (Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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