Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 17.05.2017 - elodie-boschet - 2 min  - vu 1026 fois

BAGARD La menuiserie Blachère, une histoire de famille

Visite de l'entreprise par l'un des frères Blachère. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Ce mercredi matin, Alès Agglomération organisait son « café-croissance » à Bagard, au sein de la menuiserie Blachère.

Dans la famille Blachère, il y a le père, Marc. C’est lui, en 1962, qui a donné naissance à la menuiserie familiale. « C’était 30 m² dans la cave du mas familial », raconte Christian, le fils aîné. En 1970, l’entreprise s’agrandit : un hangar est construit et les premiers employés sont embauchés. Dix ans plus tard, Christian « rentre par la petite porte », comme il l’évoque, « et passe par tous les postes ». Il se souvient encore, à cette époque où les menuisiers faisaient encore les mises en bière, de sa « première rencontre avec un mort » alors qu’il n’avait que 14 ans.

Les années passent et la situation économique de l’entreprise devient difficile : « C’était en 1988. Le chiffre d’affaires a été divisé par deux. Nous n’étions pas loin du dépôt de bilan ». Mais les Blachère sont tenaces et remettent le navire à flots. « En 55 ans d’existence, nous n’avons jamais été en redressement judiciaire ! », se félicite le fils aîné, qui travaille également avec ses deux frères, Éric et Patrick. En 2002, la société déménage dans les locaux bagardois de 1600 m² et poursuit son ascension : en 14 ans, le chiffre d’affaires est multiplié par trois pour atteindre, aujourd’hui, 9 millions d’euros.

44 employés, 30 sous-traitants, 19 véhicules : la menuiserie tourne à plein régime et intervient dans plusieurs départements, de Marseille à Béziers. C’est elle, par exemple, qui a réalisé les bancs en bois de la salle d’audience du tribunal d’Alès et de Béziers. Des chantiers pour la gare TGV d’Avignon, la mairie et le stade de rugby de Montpellier, l’hôpital de Nîmes Carémeau, ou encore le lycée Jacques Prévert de Saint-Christol-lez-Alès ont aussi été menés. « Nous avons même travaillé pour l’hôpital de Cannes », souligne Christian. Aujourd’hui à la retraite, il laisse le soin à ses deux frères de gérer l’entreprise familiale, sans jamais trop s’en éloigner…

Elodie Boschet

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