Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 24.05.2017 - boris-de-la-cruz - 1 min  - vu 229 fois

NÎMES Condamné pour avoir frappé au visage son père adoptif

Le palais de justice de Nîmes/ Objectif Gard

Le 10 février "je ne parvenais pas à dormir et puis j'ai fait une grosse bêtise". "Ah non monsieur c'est plus qu'une bêtise, c'est une infraction pénale. Que pensez-vous de l'agression que vous avez commise sur votre papa", demande le président du tribunal correctionnel Olivier Mathé? "Je regrette".

"Vous regrettez, mais il ressort du dossier que vous aviez déjà frappé votre père à deux reprises et devant les gendarmes vous avez déclaré ne pas regretter justement", reprend le magistrat. Depuis le 10 février, ce grand garçon de 20 ans ne vit plus chez ses parents adoptifs dans une commune près de Nîmes. Il n'a pas revu son père depuis l'agression. Ce jour-là, il a "explosé" et a envoyé plusieurs coups de poing au visage de son papa. "Ce dossier est humainement délicat, c'est un drame psychologique. Ce couple a donné une chance à un enfant qui n'en avait pas. Puis à l'adolescence les parents rencontrent souvent avec leurs enfants des difficultés, dans cette famille on imagine le contexte  encore plus tendu. Ce garçon est dans un mal-être total depuis des années", souligne Me Philippe Expert, pour le jeune prévenu. Le papa est assis près de son fils qui essaie de se concentrer pour répondre aux questions du président du tribunal. La père de famille a déposé plainte, mais il l'a retiré car "je ne veux pas que cela lui porte préjudice pour la suite", déclare la victime qui ne pensait pas que l'affaire irait jusqu'au correctionnel. Le tribunal a condamné le jeune homme au casier judiciaire vierge à une peine symbolique.

Boris De la Cruz

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