AU PALAIS Condamné à 14 mois de prison pour avoir menacé d'égorger les familles des policiers
"J'ai voulu défendre un petit, il se faisait embarquer par la police et à côté sa maman pleurait, j'avais la rage. Un flic frappait le petit à terre à coups de pied devant sa maman, je suis intervenu" explique dans le box des prévenus un majeur de 19 ans. Ce jeune adulte, au casier judiciaire déjà bien fourni, avoue à l'audience "que mes paroles ne valaient rien, jamais je n'aurais égorgé quelqu'un, les policiers savent parfaitement que ce n'est pas possible, ils me connaissent. Ce qui est sorti de ma bouche, je ne le pensais pas", poursuit le prévenu.
Au départ de cette histoire à deux temps, la police nationale essaie le 23 mai de mettre en application un mandat d'amener délivrer par les autorités judiciaires. La police municipale de Beaucaire mise au courant, repère le mineur recherché dans les rues de la cité gardoise. L'interpellation est houleuse, le jeune ne veut pas se faire arrêter. Des jeunes qui voient la scène prennent fait et cause pour le mineur interpellé. Dans le groupe de personnes qui s'agglutinent pour faire pression sur les forces de l'ordre, un jeune majeur de 19 ans, bien connu de la police paraît être le leader. Il invective la police avec des mots terribles et notamment une phrase qui fait froid dans le dos: "Sur le Coran, je vais égorger tes gosses". Des menaces de mort qui ne sont pas prises à la légère par la justice qui décide de faire interpeller le jeune qui a prononcé les phrases menaçantes aux policiers nationaux et municipaux présents lors de l'arrestation du mineur. Le lendemain, la police débarque donc chez la personne à l'origine des menaces. "Il revendique aujourd'hui encore son comportement outrageant", plaide Maître Sylvie Josserand pour les huit policiers nationaux et municipaux invectivés. "Il est en état de récidive légale, il va contester le signe d'égorgement. On aperçoit sur une caméra de vidéosurveillance un tête à tête violent avec un brigadier. Il prononce des mots inqualifiables et inadmissibles. Pour un policier être insulté est difficile à vivre, usant au quotidien même, mais des menaces sur la famille d'un policier c'est impardonnable", souligne la vice procureure, Laurène Dorlhac qui réclame 12 mois de prison, un maintien en détention et la révocation du sursis de 4 mois de prison qui planait sur la tête du prévenu à cause d'une précédente condamnation. Le tribunal correctionnel de Nîmes va condamner cet habitant de Beaucaire à 14 mois de prison, la révocation du sursis et un maintien en détention.
Boris De la Cruz
Faits Divers
Voir PlusFaits Divers
ÉDITORIAL La vigilance des douaniers porte ses fruits
Faits Divers
GARD Dans le poids lourd, à la place du textile, il y a 52 000 cartouches de cigarettes !
Faits Divers
ALÈS Un homme poignardé dans sa voiture... et une famille relâchée
Faits Divers
ALÈS Des incendies en série et une interpellation : le suspect reconnaît les faits
Faits Divers
NÎMES Sans permis de conduire, il s'enfuit à la vue des policiers
Faits Divers
BAGNOLS/CÈZE Le véhicule des Restos du Cœur volé, "c'est affligeant"
Faits Divers
GARD Il chute 5 mètres en dessous de la route, les pompiers interviennent
Faits Divers
NÎMES Deux "viols" au CHU, "l'agresseur" innocenté trois ans après sa mise en examen
Faits Divers
ALÈS Un homme attaqué au couteau dans sa voiture : le fils mineur et ses parents interpellés
Faits Divers
JUSTICE Violences et tentative de vol de l'arme d'un policier : un jeune condamné
Faits Divers
NÎMES Meurtre à Valdegour et plusieurs interpellations à Pissevin
Faits Divers
SAINT-GILLES Contrôle d'une épicerie par les gendarmes : saisie de tabac et risque de fermeture temporaire
Faits Divers
UZÈS Un motard contrôlé à 170 km/h dans une zone limitée à 80 km/h
Faits Divers