Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 28.05.2017 - anthony-maurin - 2 min  - vu 302 fois

FERIA D'ALÈS Manolo Vanegas, prêt à devenir matador de toros

Manolo Vanegas et le dernier novillo, celui du Puerto de San Lorenzo (Photo Anthony Maurin).

Le Vénézuélien Manolo Vanegas en a fini avec sa carrière de novillero. Avant de prendre l'alternative à Vic dans quelques jours, il faisait ses adieux d'apprenti à Alès. Seul face à quatre novillos, le jeune est sorti en triomphe en coupant trois oreilles (1 et 2).

Premier novillo issu du fer (à voir dans l'après-midi) du Curé de Valverde et premières difficultés à affronter pour le l'apprenti matador de toros. Un exemplaire exigeant et doté de quelques sales gestes que ne tardera pas à occire Manolo Vanegas, salut. Pour une entrée en matière, on aurait espéré mieux mais le reste ne sera pas mal du tout!

A gauche, le geste est affirmé, la distance est là (Photo Anthony Maurin).

Sortait en deuxième position, la pupille de la ganaderia Cuillé récemment endeuillée. Comme la veille, le novillo fera honneur à Philippe Cuillé et donnera tout ce qu'il avait dans les tripes. Vibrant d'émotion, le novillo transmet aisément au public conquis par de telles braves et nobles charges. Voyant cela, Vanegas se montre efficace et suave au capote et très malin muleta en mains. A droite comme à gauche, l'étoffe rouge fait son effet mais des aciers défaillants ne feront couper qu'une oreille au jeune.

Le Vénézuélien demande au novillo de venir... Chose qu'il fait au galop (Photo Anthony Maurin).

Troisième, et pas des moindres, le novillo d'Escolar Gil. Une réception genoux en terre pour le Vénézuélien qui était décidé et qui ne voulait pas laisser passer la belle affaire. L'alchimie entre l'homme et la bête sera effective jusqu'à la voltereta du piéton qui a dû se faire une belle frayeur tant la corne est passée proche... Pas de souci, on se relève et on y retourne. Le combat continue, devient rapproché et se termine dans les cornes avec tout de même une douceur certaine. Le public reste froid alors qu'en piste il se passe quelque chose de vraiment intense. Pas de pétition. Le soleil matinal frappait fort, certes, mais quand même...

Pecho, une passe de poitrine qui envoie le novillo vers la sortie de la série de passes (Photo Anthony Maurin).

Pour finir, l'exemplaire du Puerto de San Lorenzo. Pas le plus intéressant mais peut-être le plus coopératif et mobile. Pour assurer l'émotion, Vanegas banderille son adversaire puis se montre adroit surtout à gauche. Sa faena est intelligente, les gestes sont sûrs, les deux oreilles tombent, le triomphe est acquis.

La domination selon Manolo Vanegas (Photo Anthony Maurin).

Une grande porte alésienne, la suite des événements se passe à Vic pour un doctorat à assumer. Suerte maestro.

(Photo Anthony Maurin).

Anthony Maurin

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