Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 31.05.2017 - philippe-gavillet-de-peney - 3 min  - vu 141 fois

USAM La Green Team se rate à l'atterrissage

Excellent face à Chambéry, le capitaine Florent Ferreiro quitte l'USAM sur une défaite (Photo : USAM)

En s'inclinant à domicile pour la quatrième fois consécutive (23-25), les Nîmois ont certainement dit adieu à leurs ambitions européennes. Après un début en fanfare, Florent Ferreiro et les siens ont connu un gros trou d'air qui leur a été fatal au moment de l'atterrissage.

Pour la ‘’der’’ de la saison à domicile l’USAM recevait Chambéry dans un Parnasse qui, le temps d’un tifo géant, s’était mis au couleur de l’UNESCO mais qui, contre toute attente, n’avait pas réussi à faire le plein. L’enjeu ? Une place européenne pour la prochaine saison…

Préféré à son collègue Rezar, Desbonnet dans sa cage effectuait un premier arrêt qui mettait en confiance ses partenaires. Pour sa dernière sortie sous le maillot vert, le capitaine Florent Ferreiro montrait l’exemple  en ouvrant le score dans un vacarme qu’on imagine (1-0.2e). Face à la deuxième défense du championnat, les Nîmois se montraient plutôt efficaces et après 7 minutes ils faisaient la course en tête (5-3).

Avec un peu de réussite Salou concluait une rapide contre-attaque collective et confortait l’allant des Gardois (7-4.10e). Bien plus précis dans les transmissions et plus agressifs que lors de leurs dernières sorties, les Usamistes défendaient avec énergie leur maigre viatique et le score faisait du sur-place (8-6. 16e).

L'USAM version 2016/2017 aura réalisé une bonne saison (Photo : USAM)

Au coude à coude à la mi-temps

À l’usure, avec à la baguette un talentueux Melvyn Richardson qui a de qui tenir, Chambéry revenait à parité (8-8. 19e) et aurait même pu prendre l’avantage sans un Desbonnet en fusion. Dernier rempart d’une défense qui laissait soudainement flotter les rubans, le gardien de la Green Team ne faisait pourtant que retarder l’échéance (8-10. 22e).

Le mano a mano perdurait et les défenses prenaient régulièrement le pas sur les attaques. Heureusement la chance et la réussite étaient du côté de Tobie et des Gardois. À la pause, pour les uns comme pour les autres, tout restait à faire (12-13. 30e).

L’entame du second acte débouchait sur un scénario jumeau (14-16. 36e). Dans la touffeur d’un Parnasse surchauffé -dans tous les sens du terme-, Nîmes maintenait le suspense sans pouvoir endiguer les vagues jaunes des Hauts-Savoyards même si Haon, en tête-à-tête, faisait la misère à Genty (15-17. 40e).

Un gros coup de mou au mauvais moment

Insaisissable ce mercredi, Minel allumait Desbonnet d’un missile stratosphérique et amenait Chambéry dans une zone de confort non-négligeable (16-20. 45e). L’énervement pointait dans les rangs des locaux et les cartons jaunes fleurissaient comme les jonquilles au printemps. L’entraîneur nîmois, Franch Maurice avait d’ailleurs droit au sien (46e)…

L’écart se stabilisait (17-21. 48e) mais…le temps s’écoulait inexorablement ! Rezar prenait la place de Desbonnet sous le portique local (49e) et se mettait aussitôt en évidence. Galvanisés par sa réussite et par un Green Kop en folie, les Usamistes comblaient une partie du débours (19-21. 50e).

Dans les dernières minutes le suspense était à son comble et tout pouvait encore basculer (22-23. 57e). Hélas pour les locaux, Gudjonsson manquait son jet à 7 mètres et la Green Team une bonne occasion de revenir dans son match… À un minute de l'épilogue, devant des tribunes en folie et un boucan de tous les diables, les Verts revenaient à 23-24. Trop tard. À l’expérience, Chambéry conservait sur le fil son avantage (23-25). Dans une dernière salve de flonflons expédiée par la banda Nîmes pouvait dire au revoir aux joueurs qui quitteront le club et…à L’Europe.

Philippe GAVILLET de PENEYphilippe@objectifgard.com

Philippe Gavillet de Peney

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