Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 15.06.2017 - philippe-gavillet-de-peney - 2 min  - vu 221 fois

LÉGISLATIVES Françoise Dumas confiante mais prudente

Françoise Dumas a exhorté les militants à ne pas se démobiliser (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Arrivée en tête dimanche dernier dans la 1ere circonscription, la députée sortante, Françoise Dumas, multiplie les rencontres de terrain. Hier soir, au café de la Grande Bourse de Nîmes, c'est flanquée du président socialiste du Conseil départemental, Denis Bouad, de sa vice-présidente déléguée au Contrat de ville et à la Jeunesse, Amal Couvreur, et de son suppléant, Lionel Depétri, que la candidate s'est adressée à ses militants.

Après les embrassades amicales et autres congratulations de circonstances, un apéritif qui semblait s'éterniser et la longue litanie des remerciements, on est enfin rentré dans le vif du sujet lorsque la candidate de La République en marche ! s'est décidée à prendre la parole devant un auditoire d'une cinquantaine de personnes.

Et pour le coup elle n'y est pas allée de main morte quand il s'est agit de fustiger le Front National. Mais, curieusement, ce n'est pas à son adversaire de la première circonscription, Yoann Gillet, que s'en est pris Françoise Dumas mais à...Gilbert Collard ! : "J'en ai assez lorsque je suis à Paris et que j'évoque le Gard de l'entendre aussitôt rimer avec Collard", entamait-elle bille en tête sous des applaudissements nourris. "On est en passe de réussir le grand chelem et d'éliminer le Front National. Nous avons tous intérêt à ne pas avoir le FN pour incarner le Gard."

Mais bien qu'avoir devancé le Frontiste Yoann Gillet de 150 voix (28, 43 % des voix contre 28,09 %, NDR), de disposer du soutien sans faille de la grande majorité des candidats n'ayant pas franchi le cap du premier tour, de celui de la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, et de celui du maire socialiste de Montpellier, Philippe Saurel, la candidate estampillée Macron la joue profil bas et se garde bien de vendre la peau de la bête avant de l'avoir tué, tant il est vrai que sur une circonscription qui englobe Beaucaire où le parti de Marine Le Pen est aux manettes, rien n'est joué d'avance : "Il faut rester mobilisé. Rien n'est encore fait. Ce serait bête de constater dimanche soir qu'il nous manque 50 voix parce qu'on aura choisi d'aller à la plage."

Ne restait plus ensuite à son ami Denis Bouad qu'à enfoncer le clou : "J'en ai marre que dans ce département on ne parle pas du Pont du Gard et de nos nombreux atouts mais de Collard, sans cesse collé à Marine Le Pen. Nous allons renvoyer le FN à ses études. Ils auront zéro députés !" Tonnerre d'applaudissements. Deuxième tournée d'apéritif.  Fermer le ban.

Philippe GAVILLET de PENEY

philippe@objectifgard.com

Philippe Gavillet de Peney

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