Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 19.06.2017 - veronique-palomar - 3 min  - vu 198 fois

SAMEDI ET VOUS Calme, fraîcheur et nature…

Photo Philippe Gavillet de Peney

Chaque samedi, les journalistes d’Objectif Gard se muent en testeurs : restaurants, activités, nouveautés… Cette semaine, nous sommes allés au Petit Eugène, ouvert depuis une petite année rue Sainte Eugénie à Nîmes. Une adresse maline et gourmande à bien des points de vues…

La petite rue Sainte Eugénie forme une enclave dans l'Écusson. Un petit havre de paix dans l'agitation citadine. On peut aspirer au calme parce qu'on travaille ou faire une pause pendant que les festivités battent leur plein. Et la saison est bien lancée. L'endroit est un refuge charmant.

On s'installe à l'ombre d'un parasol en terrasse. C'est Cristèle Sans, la patronne qui nous installe. Elle a fait mille métiers et est parfaitement à l'aise dans celui de restauratrice. Souriante et zen. Ici on ne fait pas dans la complication. Mais ne confondons pas simple et simpliste. Simple, les choix du midi, deux entrées, deux plats, deux desserts. Tout est frais et fait maison. En revanche, la carte des vins est on ne peut plus fournie : des producteurs locaux et d'autres pas. Seul dénominateur commun, ce sont des vins nature "plus que bio", nous glisse Cristèle dans un sourire. La simplicité des suggestions nous facilite la vie. Comme nous sommes deux, on va pouvoir tout goûter. Pour le vin c'est plus délicat. Après une longue hésitation on choisit le "Clos des Boutes", un vin produit à Bellegarde par Sylvain Boutée. Il est parfumé à souhait mais reste léger. C'est important parce que nous avons respectivement commandé un poisson et une viande. Ce rouge là se mariera sans peine avec les deux. Mais n'anticipons pas.

Les entrées : Terrine de foie de volaille, mesclun, oignons doux des Cévennes, noisettes…  et panacotta de parmesan et sa roquette.

Photo Philippe Gavillet de Peney

La terrine est parfumée à souhait. C'est "l'entrée à succès de l'établissement" comme nous le confirme un habitué assis à côté de nous. Mon cher confrère gastronome est conquis. Quant à la panacotta, c'est un délice. Fondante, pleine de goûts, dont celui du parmesan agréablement présent. On déjoue tous les pièges de la panacotta sans en perdre la légèreté et la fraîcheur. La roquette réveille agréablement le tout. Un plat original, créatif et gourmand. Une petite pause et voici les plats.

Pièce du boucher, sauce aux échalotes et filet de lieu beurre blanc aux câpres et salicornes.

Photo Philippe Gavillet de Peney

La cuisson du poisson est parfaite et celle des légumes aussi. Les salicornes (petites algues en forme de haricot vert) sont une vraie bonne idée. Quand à la pièce du boucher, c'est de l'araignée, un morceau rare et gourmand du bœuf servi à la cuisson demandée et tendre. La sauce, un classique, est impeccable. Il nous reste un peu de place pour le dessert.

Yaourt Grec, sa compotée d'abricot et tiramisu

Photo Philippe Gavillet de Pennet

Des desserts simples dont la fraîcheur séduit. Encore une fois, tout est fait maison et ça se sent. Il fait chaud. C'est parfait !

La formule du midi nous a séduit. C'était la formule à 17 euros, entrée, plat dessert. On aurait pu opter pour celle à 14 euros, entrée et plat ou plat et dessert. Mais notre conscience professionnelle oblige… Avec vin et café nous avons mangé pour 29 euros chacun. Le soir, Gwenaëlle, jeune chef autodidacte mais expérimenté et passionné de bons produits propose des tapas. Il faudra qu'on revienne… On n'a pas un boulot facile.

Le petit Eugène, 4 rue sainte Eugénie à Nîmes

Tel : 04 66 40 77 62.

Véronique Palomar

avec, à la photo et à la dégustation,

Philippe Gavillet de Peney

Véronique Palomar

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