Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 09.08.2017 - boris-de-la-cruz - 2 min  - vu 285 fois

NÎMES Il suit, harcèle et menace de mort une jeune femme dans la rue

Photo d'illustration. Palais de Justice de Nîmes. D.R/

Il a déjà 16 condamnations sur son casier judiciaire et ce mardi il a écopé de 32 mois de prison ferme et d'un maintien en détention. En quinze jours seulement, le voilà sanctionné deux fois par le tribunal correctionnel de Nîmes.

Il y a deux semaines, il a d'abord écopé de 6 mois de prison pour des violences sur un agent de l'administration pénitentiaire. Puis aujourd'hui il a été sanctionné de 32 mois de prison ferme. Le vice procureur Patrick Bottero avait réclamé 4 ans contre cet homme que le médecin psychiatre décrit comme " impulsif et dangereux". "Il est dangereux pour la société et il a un comportement inadapté avec les autres. Je suis grandement inquiet pour son avenir ", estime le représentant du parquet de Nîmes.

Pourtant a en croire le prévenu de 31 ans, il n'a rien fait ou presque et la faute est rejetée systématiquement sur les autres. "Il n'est responsable de rien, il est victime de tout. Ce qui me dérange le plus c'est qu'il rejette la responsabilité sur une gamine de 20 ans, une étudiante qui rentrait de son job d'été et qui depuis ne veut plus sortir toute seule", gronde Me Michèle El Baz, pour la victime. Cette dernière voulait venir affronter son agresseur, mais au dernier moment elle n'aurait pas eu le courage de revoir le grand gaillard musclé qui a essayé de la bloquer le 22 et le 26 juin dernier dans les rues de Nîmes.

La jeune femme rentrait en fin d'après-midi de son petit travail d'été lorsqu'elle a été accostée par le prévenu qui voulait selon lui "seulement rire un peu et la draguer".

Le 21 juillet, il ralenti lorsqu'il aperçoit la jeune femme qui marche dans une rue du centre-ville. Il se fait insistant, et aurait, selon un témoin, insulté, ordonné à la victime qu'il ne connaissait pas de monter dans la voiture. "Sinon je vais te tuer", aurait déclaré l'agresseur. Comme la jeune femme presse le pas, il met en travers son véhicule. C'est là que la victime prend en photo avec son portable le numéro d'immatriculation de son agresseur. Un témoin, un militaire lui vient en aide et la ramène chez elle. Mais 4 jours plus tard, l'agresseur attend sa proie dans la même rue. "Je voulais qu'elle efface le numéro d'immatriculation de ma voiture", explique à la barre le mis en cause.

Lorsque la police arrive, l'interpellation se déroule mal. Dans un premier temps, le harceleur, "fait un rodéo dans les rues de la ville, prend des sens interdit, il grille des feux rouges, il refuse son interpellation", poursuit le vice-procureur Bottero qui énumère les fautes qu'il reproche au conducteur.

Le prévenu ne sera pas parvenu à émouvoir le tribunal. Il repart du Palais de Justice avec 32 mois de prison et un retour immédiat en détention.

Boris De la Cruz

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