Son compagnon avait signalé sa disparition dans une caserne de gendarmerie du Gard, le 26 juin dernier. Depuis près de 3 mois, personne ne savait où se trouvait la mère de famille. Jeudi, vers 20h, rebondissement à Saint-Gilles. C'est un voisin du lotissement des "Chênes verts", en contrebas du quartier Sabatot, qui a signalé la présence d'une femme en état de détresse, dans une propriété. En arrivant, les gendarmes ont fouillé rapidement une maison, puis les militaires se sont intéressés à une voiture abandonnée dans un jardin en friche. Dans l'habitacle, une femme dénudée était allongée. Cette dame connue pour des problèmes psychiatriques, était en état de choc, incapable de fournir des renseignements. Elle a été hospitalisée et n'a pas apporté hier d'explications sur ses 3 mois de disparition.

A-t-elle été enlevée, violée, séquestrée, ou bien s'agit-il d'une femme malade psychologiquement ?

Une certitude : cette femme découverte dans la voiture à Saint-Gilles est bien la mère de famille qui a disparu il y a près de 3 mois. Hier, les enquêteurs de la brigade de recherche de Nîmes ont fait expertiser le véhicule dans lequel elle a été retrouvée. La victime, âgée d'une trentaine d'années, a été prise en charge médicalement et des analyses sont en cours. La jeune femme aurait dénoncé des faits de viols collectifs et de séquestration. Un homme a été interpellé, puis rapidement relâché. Une enquête a été ouverte autour de cette histoire mystérieuse qui mérite de nombreux éclaircissements. Les gendarmes du Gard ont eux, bien l'intention de la solutionner.

Boris De la Cruz