Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 29.09.2017 - florence-genestier - 2 min  - vu 1065 fois

GRAU DU ROI, plage, cerf-volant et sièges baquets...

Préparer les ailes, démêler les fils avant de grimper dans les chars (photo FG/Objectif Gard)

Des ailes, des roues, des sièges baquets, des chars sans mat ni voile mais avec cerf-volant. La conviviale des Ailes de l'Espiguette est une affaire de spécialistes où pratiquants expérimentés se font plaisir sur la plage du camping de l'Espiguette, désertée par les touristes en cette mi-septembre.

« Les Dunes de l'Espi », une compétition prévue le 14 octobre, réunira plusieurs pratiquants au fil d'épreuves techniques et de vitesse. A la mi-octobre, les dunes sont désertes et permettent aux engins d'effectuer un circuit, parsemé de balises et un peu accidentée mais « c'est pour le fun ». Des circuits, des balises à contourner en fonction du vent, avec une aile faussement similaire de loin à celle des kite-surfeurs, le char à cerf-volant nécessite pour être pratiqué, une excellente coordination, mas c’est une affaire d’habitude.

Myriam Faulkner, présidente du club depuis plusieurs années, a commencé ce sport en couple. Ils ont voulu tester un char à cerf-volant après quelques rencontres avec des pratiquants lors d’une balade sur la plage. "La vitesse se gère en fonction de la voile. Moi j'aime bien la randonnée, qui est en général beaucoup appréciée par les femmes. C'est un sport qui nécessite avant tout de la technique, ça n'est pas réservé aux dingues de vitesse. On n’est pas obligé de se mettre en danger, on peut être hyper raisonnable. En revanche, il faut se donner le temps d'apprendre. Il faut beaucoup de persévérance au départ, c'est clair. »

Résumons : le char à voile, c'est la voile qui est accrochée au char, le char à cerf-volant, c'est le pilote qui est accroché au cerf-volant. Et ça change tout. Créée en 2005, les Ailes de l’Espiguette ne compte qu’une vingtaine de membres, tous titulaires de brevets fédéraux (FFVL ou FFCV) et déjà expérimentés. Des passionnés qui au fil des communautés internet et des rencontres sur les plages ont fini par se regrouper pour mieux pratiquer leur sport, au plus près de la nature. Le tricycle ressemble à un petit buggy. Comme en kite-surf, on apprend d'abord à piloter l'aile avant toute perspective de déplacement. Comme son "cousin" à voile, le char à cerf-volant est plus pratiqué dans le Nord. "Mais le Sud a des atouts, proteste Myriam Faulkner. On n'est pas bien ici, franchement ?"

L’association rêve de mobiliser des jeunes, du sang neuf. Mieux, d’une école. « Nos membres arrivent à la cinquantaine et ce serait bien de dynamiser tout ça.» espère Myriam Faulkner. Sport aérotracté, les membres n’ont pour l’instant que peu de contacts avec les kite-surfers, lointains cousins maritimes, dont les ailes sont différentes.

A la Pentecôte, le club organise l' Espival, journées ouvertes au grand public, qui permettent de découvrir en biplace ce sport roulant peu commun.

florence.genestier@objectifgard.com

Ailes de l’Espiguette, info@ailes-espiguette.com, 06 64 46 34 85. Lieu d’activité : plage de l’Espiguette. Adhésion club : 15€ + licence. L'Association organise des sorties et balades au fil des saisons.

Myriam Faulkner, présidente de l'association , sur la plage de l'Espiguette lors de la conviviale du week-end dernier. (photo FG/Objectif Gard)

Florence Genestier

Sports Gard

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio