Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 06.10.2017 - elodie-boschet - 2 min  - vu 716 fois

ALÈS L’école de cirque Le Salto victime de son succès

Entraînement à l'école de cirque. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

30 ans après sa création, l’école de cirque alésienne Le Salto est très prisée. L’établissement cherche un lieu pour s’agrandir.

Le Salto n’a pas besoin de faire de la publicité : l’ensemble des cours proposés affichent complet. Implantée au Pôle culturel et scientifique de Rochebelle, juste à côté de La Verrerie, l’école de cirque accueille plus de 400 personnes réparties sur quatre activités. Celle qui remporte le plus de succès est le « cours loisirs », destinés aux enfants et aux adultes, et qui compte également « une classe d’adolescents dont le niveau est très avancé », souligne Laurent Ide, directeur du Salto. Une autre classe, baptisée le Labo du Salto, est dédiée aux professionnels. « Nous y recevons des circassiens qui veulent bénéficier d’une formation en vue d’intégrer des écoles de cirque, ou tout simplement pour se perfectionner », explique le directeur.

Le Salto accueille un groupe d adolescents au niveau avancé. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Le Salto s’attache aussi à accompagner les personnes en situation de handicap physique ou psychique en proposant des cours de cirque adapté. Les disciplines se déclinent selon leurs projets et dans le sens du développement de la personne. Enfin, l’école intervient régulièrement en milieu scolaire, en particulier dans les collèges Diderot et Jean Moulin ainsi que dans huit écoles primaires de la ville.

Une large palette d’activités qui mobilise une vingtaine de professeurs différents à l’année. Mais surtout, qui nécessite de l’espace. Victime de son succès, l’école de cirque est aujourd’hui devenue trop exigüe et cherche une nouvelle salle. « Nous voudrions récupérer l’entrepôt du Pôle culturel. Ce serait l’idéal car il est situé juste à côté, mais le problème c’est qu’il faut trouver un point de chute pour le matériel qu’il y a dedans », indique Laurent Ide. Une difficulté dont il a fait part au sous-préfet d’Alès Olivier Delcayrou, venu visiter la structure. L’occasion pour lui de rappeler l’investissement de l’État dans cette structure, soit 9000 euros en 2017 pour soutenir le travail effectué dans les établissements scolaires, les activités de loisirs, le Labo et l’insertion des personnes handicapées.

Elodie Boschet

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio