Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 09.10.2017 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 262 fois

Le 7H50 d'Eddy Valadier : « Saint-Gilles n'est pas un mauvais élève »

Eddy Valadier (au centre), maire LR de Saint-Gilles (Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard)

Le Préfet a accordé un délai de trois ans à Saint-Gilles pour respecter ses obligations en matière de logement social. Un soulagement pour le maire Eddy Valadier, qui échappe aux 168 000€ d'amende. 

Objectif Gard : Le Préfet vous a accordé un délai supplémentaire. Un soulagement ?

Eddy Valadier : Oui. Notre demande était justifiée à double titre. D'abord, nous avons dépassé les objectifs réglementaires de production de logement social de la loi SRU (soit 65 logements). Seulement, les 118 logements à construire dans le cadre du PLH (Programme Local de l'Habitat) de Nîmes Métropole, établi par mon prédécesseur, sont inatteignables. Ces trois dernières années (2014-2016), une centaine de logements ont été construits sur Saint-Gilles. Et des projets réalisés en 2017 n'ont pas été comptabilisés au 31 décembre 2016. L'État considère donc que Saint-Gilles n'est pas un mauvais élève et nous a accordé un délai supplémentaire, jusqu'en 2020.

Saint-Gilles va tout de même continuer à construire des logements sociaux ?

Bien sûr. C'est seulement une période de répit... Nous allons pouvoir mettre en œuvre le PNRQAD (Programme National de Requalification des Quartiers Anciens Dégradés) pour réhabiliter des logements insalubres ou en précarité énergétique. Ce délai permet uniquement de déroger aux objectifs du PLH. À partir de l'année prochaine, ce programme entrera en révision. C'est à ce moment là que la Ville redéfinira sa production. Je peux vous dire qu'on s'en tiendra à la réglementation : ni plus, ni moins !

Vous êtes président du groupe UPNM à l'Agglo, dans laquelle siège Générac. La commune a aussi demandé cette dérogation. Qu'en pensez-vous ?

Les arguments du maire sont également justifiés. Frédéric Touzellier a dû faire face à des difficultés administratives et techniques. Ce n'est pas de la mauvaise volonté de sa part. Après, on peut comprendre l'incompréhension de certains maires qui doivent rattraper leur retard tout en s'acquittant des amendes ! Si je n'avais pas eu cette dérogation, j'aurais dû à la fois produire et payer ! Saint-Gilles a été pénalisée de 41 931€ en 2016. Entre 2017 et 2020, cela aurait représenté 168 000€. C'est énorme !

Propos recueillis par Coralie Mollaret

Coralie Mollaret

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