Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 10.10.2017 - abdel-samari - 2 min  - vu 307 fois

NÎMES Après l'agression de pompiers à Pissevin, le Préfet du Gard prend la parole

Didier Lauga, Préfet du Gard lors de la conférence de presse de ce lundi 09 octobre 2017 après l'agression subie par des pompiers dans le quartier Pissevin ce week-end Photo : AS/ObjectifGard

Comme indiqué plus tôt dans la journée par @objectifgard, le Préfet du Gard a reçu une délégation des pompiers du Gard suite à l'agression subie par les policiers et les pompiers dans le quartier populaire de Pissevin à Nîmes dans la nuit de vendredi à samedi, vers 0h30.  

Didier Lauga s'est exprimé lors d'une conférence de presse, à l'issue de l'audience accordée aux syndicats de pompiers. Il a rappelé : "Sa profonde indignation après cette agression, on a frôlé le pire. Une enquête judiciaire est en cours, le Procureur de la République, j'en suis sûr fera toute la lumière sur cette affaire."

Le Préfet du Gard a souligné par ailleurs qu'une circulaire datant de 2015 et mise en oeuvre par l'ex-Ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve prévoyait un dispositif particulier à Nîmes en ce qui concerne les interventions de police, gendarmerie et secours dans les quartiers sensibles de la ville. "Le principe est le suivant : lors des interventions dans les quartiers de la ville, un accompagnement des forces de l'ordre est systématique. Sauf, que ce vendredi soir, une première intervention que l'on peut qualifier de spontanée a eu lieu sans faire appel à la police. C'est à ce moment là que les pompiers ont subi cette agression. Trente minutes plus tard, quand ils sont revenus sur place avec une patrouille de police, aucun incident ne s'est reproduit."

Ne rejetant absolument pas la faute sur les pompiers "Je ne critique pas cette équipage de secours", Didier Lauga souligne toutefois que le protocole dans ce cas de figure n'a pas été respecté "Si l'on respecte le protocole, on doit pourvoir éviter des évènements aussi grave de se produire."

Le Préfet du Gard s'engage à faire un nouveau point avec l'ensemble des intervenants, police et secours, concernant le protocole en place depuis 2015 afin de déterminer si des améliorations sont possibles. Mais de prévenir : "Ma crainte c’est qu’il y ait des blessés voire des morts. A force de frôler la catastrophe, on finit par l’atteindre et j’espère que ce ne sera pas le cas à Nîmes".

Abdel Samari

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