Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 16.10.2017 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 287 fois

GUADELOUPE Les artisans gardois à l’heure du grand départ

Solidaires, volontaires et impatients... C'est l'état d'esprit des 16 artisans qui aideront bénévolement les entreprises locales de Guadeloupe pendant 10 jours (Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard)

Électriciens, maçons ou menuisiers… Seize artisans décollent demain direction Pointe-à-Pitre pour aider leurs compatriotes, victimes des ouragans Irma et Maria.

Si la destination fait rêver, les artisans gardois ne vont pas en Guadeloupe pour se la couler douce. Au contraire, ils vont s'y retrousser les manches afin d’aider les entreprises locales à panser les plaies de l’archipel, dévasté le mois dernier par les ouragans Irma et Maria. 

À l’origine de l’initiative, la CMA (Chambre des Métiers du Gard). L’organisme consulaire finance le voyage et l’hébergement, avec l’aide de l’État et d’autres collectivités (communes de Nîmes et de Sabran). Le séjour durera au total 10 jours. Il repose sur le volontariat des artisans, non-rémunérés pour cette mission.

« Moi, je me suis levé un matin, j’ai vu l’appel de la Chambre et j’ai eu un déclic » confie Belkacem Touati, électricien aux Mages. « Dans le Gard avec les inondations de 1988 et 2002 on a dégusté… On sait ce que c’est ! » relève Xavier, menuisier à Garrigues Sainte Eulalie, « touché » de participer à cette « aventure humaine. »

Premier rebondissement

Comme toute aventure humaine, celle-ci réserve son lot de péripéties. Et la première s'est déjà déroulée la veille au soir : « Nous avons appris que nous ne pouvions plus aller à Saint-Barthélémy*, en raison d’un problème d’hébergement. On devra pour l’instant rester en Guadeloupe » annonce Henry Brin, président de la CMA.

Ce mardi lors de la réunion à la Chambre des Métiers du Gard (Photo : Coralie Mollaret / Objectif Gard)

Qu’importe pour ces artisans, plus préoccupés par la façon d’acheminer du matériel et des outils dans l'avion. « On peut mettre des scies à bois en soute ? » interroge l’un d’eux. On est jamais trop prévoyant... « Pour l’instant c’est encore flou, on ne sais pas précisément ce que l'on va faire » relève Mickaël Binde, couvreur de Crespian.

Seule femme du convoi, l’artisan taxi Nathalie Catalaa a le mot de la fin : « L’important c’est d’être là pour eux et les soutenir moralement. Passée l’adrénaline médiatique, l’île a sombré dans l’oubli. Or, c’est là que l'on a le plus besoin des autres ».

Coralie Mollaret

*La CMA du Gard est jumelée à la CMA de Saint-Barthélémy.

Coralie Mollaret

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