Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 19.10.2017 - philippe-gavillet-de-peney - 2 min  - vu 477 fois

NÎMES Entraînement : une douzaine de terroristes mobilise quatre cents personnes à L'École de police

En position à l'entour de l'appartement, les policiers en tenues orange de protection contre les risques nucléaire, radiologique, biologique, chimique et explosion sont assistés de CRS (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Exercice à l'école de Police: Une douzaine de terroristes enfermés dans un appartement ont fait exploser un atelier clandestin destiné à la fabrication d'armes chimiques. Un seul a survécu à l'explosion. Rapidement, les pompiers, le SAMU et les forces de l'ordre et le GIGN investissent les lieux... C'était le scénario retenu mercredi matin sur le site de l'École nationale de police pour l'un des deux entraînements interministériel zonal NRBC-e (Nucléaire, radiologique, biologique, chimique et explosion) réglementaires de l'année.

C'était l'effervescence ce mercredi sur le site de l'École nationale de police où étaient rassemblés tous les acteurs du Centre zonal opérationnel de crise de la Zone de défense et de sécurité Sud qui regroupe à Marseille des personnels issus de plusieurs corps de l'État (pompiers, sécurité civile, gendarmerie, police, armée...) et couvre 21 départements.

Il est 9h30. La bombe vient d'exploser dans l'appartement. Des blessés sont à terre... (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

"Cet entraînement a vocation à mettre en situation tous les acteurs opérationnels afin de les préparer, dans des conditions proches du réel, à faire face aux diverses problématiques de crise, et de mettre en place les rouages", exposait un des responsables. "Dans le scénario choisi, une patrouille de l'opération sentinelle et des passants ont été victimes collatérales de l'explosion d'un laboratoire clandestin monté par des terroristes. Les blessés sont contaminés par un gaz organo-phosphoré qui reste à identifier entre ypérite, gaz sarin et chlore. Un des terroristes a survécu et a blessé par balle un des personnels de secours. Le GIGN va intervenir..."

Les pompiers sont les premiers à intervenir auprès des blessés (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Rapidement, en regard des symptômes décrits par les victimes, les autorités sanitaires déterminent que c'est le chlore qui est en cause et un périmètre d'exclusion est circonscrit afin d'éviter toute propagation de la contamination.

Arme au poing, un CRS protège la progression de ses collègues... (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

"Toutes les personnes qui étaient dans le périmètre et celles qui sont intervenues pour les secours sont potentiellement contaminées", insiste notre interlocuteur.

Les pompiers prennent en charge les victimes sous protection policière (Photo: Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Sécurité et discrétion bien compréhensibles quant à leur équipement et leurs méthodes d'intervention, marqués à la culotte et confinés dans une zone "presse", nous ne serons pas autorisés à prendre en photo ou à filmer l'intervention de l'antenne du GIGN d'Orange. Sachez quand même, que dans ce scénario catastrophe tout est bien qui finit bien et que le dernier terroriste encore en vie sera neutralisé par les gendarmes d'élite. On aimerait à croire que cela puisse toujours se passer comme ça dans la vraie vie...

Les militaires sont appelés en renfort pour sécuriser la zone (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Un drone survole le théâtre des opérations et transmet en direct des images au poste de commandement (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Avant d'intervenir, les pompiers enfilent leur tenues anti-contamination (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Un sas de décontamination a été dressé (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Les premiers pompiers à être intervenus sont pris en charge au point de rassemblement des victimes (PRV) pour les identifier et vérifier qu'ils ne sont pas contaminés (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Installé en retrait de la zone d'exclusion, le véhicule de commandement MAGEC (Module d'appui à la gestion de crise) abrite le PC de l'organisation (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

À l'intérieur du MAGEC, les autorités coordonnent l'opération et suivent son déroulement en temps réel sur des écrans sous l'autorité du sous-préfet du Gard, Carl Accettone (Photo : Philippe Gavillet de Peney/Objectif Gard)

Philippe GAVILLET de PENEY

philippe@objectifgard.com

Philippe Gavillet de Peney

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