NÎMES Entraînement : une douzaine de terroristes mobilise quatre cents personnes à L'École de police
Exercice à l'école de Police: Une douzaine de terroristes enfermés dans un appartement ont fait exploser un atelier clandestin destiné à la fabrication d'armes chimiques. Un seul a survécu à l'explosion. Rapidement, les pompiers, le SAMU et les forces de l'ordre et le GIGN investissent les lieux... C'était le scénario retenu mercredi matin sur le site de l'École nationale de police pour l'un des deux entraînements interministériel zonal NRBC-e (Nucléaire, radiologique, biologique, chimique et explosion) réglementaires de l'année.
C'était l'effervescence ce mercredi sur le site de l'École nationale de police où étaient rassemblés tous les acteurs du Centre zonal opérationnel de crise de la Zone de défense et de sécurité Sud qui regroupe à Marseille des personnels issus de plusieurs corps de l'État (pompiers, sécurité civile, gendarmerie, police, armée...) et couvre 21 départements.
"Cet entraînement a vocation à mettre en situation tous les acteurs opérationnels afin de les préparer, dans des conditions proches du réel, à faire face aux diverses problématiques de crise, et de mettre en place les rouages", exposait un des responsables. "Dans le scénario choisi, une patrouille de l'opération sentinelle et des passants ont été victimes collatérales de l'explosion d'un laboratoire clandestin monté par des terroristes. Les blessés sont contaminés par un gaz organo-phosphoré qui reste à identifier entre ypérite, gaz sarin et chlore. Un des terroristes a survécu et a blessé par balle un des personnels de secours. Le GIGN va intervenir..."
Rapidement, en regard des symptômes décrits par les victimes, les autorités sanitaires déterminent que c'est le chlore qui est en cause et un périmètre d'exclusion est circonscrit afin d'éviter toute propagation de la contamination.
"Toutes les personnes qui étaient dans le périmètre et celles qui sont intervenues pour les secours sont potentiellement contaminées", insiste notre interlocuteur.
Sécurité et discrétion bien compréhensibles quant à leur équipement et leurs méthodes d'intervention, marqués à la culotte et confinés dans une zone "presse", nous ne serons pas autorisés à prendre en photo ou à filmer l'intervention de l'antenne du GIGN d'Orange. Sachez quand même, que dans ce scénario catastrophe tout est bien qui finit bien et que le dernier terroriste encore en vie sera neutralisé par les gendarmes d'élite. On aimerait à croire que cela puisse toujours se passer comme ça dans la vraie vie...
Philippe GAVILLET de PENEY
philippe@objectifgard.com
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