Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 17.11.2017 - anthony-maurin - 2 min  - vu 449 fois

NÎMES Les étudiant-e-s Solidaires revendiquent leurs idées à Vauban

Un session de tractage, au pied de Vauban, était organisée par les étudiant-e-s Sud Solidaires de l'Université de Nîmes
(Photo Anthony Maurin).

Sud Solidaires tractait au pied de la faculté de Vauban (Photo Anthony Maurin).

Le premier ministre, accompagné du ministre de l’éducation nationale et de la ministre de l’enseignement supérieur, a annoncé lundi dernier un grand plan pour favoriser, selon lui, la réussite des étudiant-e-s. Que nenni pour Sud Solidaires!

Les revendications sont pourtant claires... Les étudiant-e-s demandent au gouvernement de mettre en place un plan d’urgence pour l’enseignement supérieur financé à hauteur de trois milliards d’euros par an sur cinq ans. Mais les exigences ne s'arrêtent pas là. Les jeunes veulent un enseignement supérieur ouvert et qui permet la réussite de toutes et tous, bref, la fin de la sélection par l’échec en y ajoutant un ultime point, l’ouverture de nouveaux droits pour une réelle augmentation de la qualité de vie des étudiant-e-s.

"Ce plan propose notamment de refonder le système d’admission post bac (APB) en proposant aux lycéen-ne-s et futur-e-s étudiant-e-s de choisir jusqu’à 10 voeux d’orientation. Ces voeux ne sont plus classés, ce qui laisse la possibilité aux universités de consulter les dossiers des postulant-e-s avant de rendre une réponse. Il y a trois types de réponses qui pourront être données par les établissements : un "oui", un "oui mais" ou un refus. Le "oui mais" donnera alors lieu à une inscription sous condition de mise à niveau. L’étudiant-e-s devra donc faire une espèce "d’année zéro" rallongeant la durée de son cursus universitaire. En somme le gouvernement donne la permission aux universités, selon leurs possibilités d’accueil, de refuser des étudiant-e-s," notent les syndicalistes qui tentent de réveiller les étudiants de Vauban.

En attendant  la sortie des étudiants (Photo Anthony Maurin).

"Il est nécessaire qu’un plan d’urgence pour l’enseignement supérieur soit mis en place pour permettre la rénovation des bâtiments, l’augmentation des capacités d’accueils et le recrutement de personnels enseignant-e-s et BIATSS. De fait le gouvernement propose un plan pour permettre une sélection des étudiant-e-s mais sans l’assumer réellement. Nous demandons au gouvernement de prendre ses responsabilités et nous appelons tous les lycéen-ne-s et étudiant-e-s à se mobiliser pour refuser la sélection." concluent les étudiant-e-s.

Anthony Maurin

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