Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 24.11.2017 - anthony-maurin - 4 min  - vu 894 fois

NÎMES Tous Pour Nîmes et Notre Avenir... A la Mairie?

Les municipales 2020 en vue, TPNA en appelle aux citoyens motivés
Viviane Alexis et André Francisco accompagnés, au centre, de Jean-Paul Boré, porte-parole de l'association (Photo Anthony Maurin).

Au centre du projet de Tous Pour Nîmes et notre Avenir pour les futures échéances municipales, l'environnement et les citoyens. Jean-Paul Boré et les siens lancent-ils les prémices de la politique de demain?

Avec 200 adhérents, 700 sympathisants mais surtout 48 membres très actifs qui veillent au bon fonctionnement de l'association loi 1901, TPNA a des envies pressantes. "Après 200 rencontres et un millier de personnes vues en 2014, nous nous situons réellement en-dehors des idéologies. Nous y échappons totalement et nous voulons travailler avec toutes les bonnes volontés. Nous ne voulons pas mettre la charrue avant les boeufs, nous ne sommes pas des leaders mais nous voulons que TPNA soit utile. Il nous faut d'abord parler des projets" lance Jean-Paul Boré, le porte-parole de TPNA.

Se sentant par moment macroniste avant l'heure mais pas franchement payée de ses efforts, l'équipe de TPNA aime à rappeler que lors des élections 2014, son projet était celui entendu trois ans plus tard par la France entière. "Devoir" et "droit" sont la colonne vertébrale de ce fameux projet. L'"humanisme" vient guider l'affaire et le mot "juste" doit couronner toutes ces belles pensées. "Il faut être dans un certain état d'esprit. Chez nous, la fraternité est conjugué de la plus belle manière qui soit. Le meilleur projet est celui qui est porté par le plus grand nombre de citoyens" note Jean-Paul Boré.

Quand on parle de projet, on pense forcément aux élections. Dans un peu plus de deux ans pour les plus optimistes, un an plus tard pour ceux qui pensent savoir, il faudra se positionner. Quoiqu'il arrive et actuellement avec le déchirement de la droite nîmoise, TPNA pense avoir ses chances de rassembler. "Notre projet sera prêt à l'automne 2019 mais nous voulons avant tout le contractualiser avec les habitants. En étant élu, on ne devient pas moins couillon qu'avant! Depuis la Révolution, la France est la dans la délégation du pouvoir. Si nous voulons que les gens retournent aux urnes, il faut leur parler et aller les voir! Même si nous ne sommes que des fourmis et que c'est le chemin le plus difficile, ne vivons plus dans des châteaux!" poursuit le porte-parole.

Au Novotel Atria à Nîmes, Les voeux 2017 de TPNA (Photo Anthony Maurin).

TPNA fera ses traditionnels voeux à l'Atria à Nîmes et lancera dans la foulée ses premières commissions. L'équipe qui s'était arrêtée à 200 voix des 10% au premier tour des dernières élections municipales de la cité des Antonin compte faire mieux en 2020. "Nous avons 11 thèmes dans lesquels d'autres sujets sont discutés. Nos commissions désignent des responsables, nous avons une liberté totale mais plusieurs lignes directrices. Tout ce que nous mettons en pratique vient de là, c'est de la philosophie politique mais ce qui prime, c'est l'intérêt général" avoue Jean-Paul Boré.

L'intérêt général. Certains déçus de la première heure le sont encore plus aujourd'hui. Espérant voter pour un Président qui pensait à l'intérêt général, des Français ont perdu la foi en la "politique autrement". Pour Jean-Paul Boré, "Nous voulons donner du sens à la vie, il faut sortir du cocon nîmois et donner du sens à l'humain. Notre département est le premier quand on parle de radicalisation en France. On ne sort pas de cela avec un coup de peinture ou un coup de bluff mais en faisant en sorte d'intégrer ses quartiers à la ville de Nîmes. L'enjeu réel est la réorganisation de la cité qui est aujourd'hui coupée en deux. Notre projet s'étale sur 20, 30 ou 40 ans mais notre expérience nous renforce".

Mais le projet seul ne mène à rien. Pour l'assumer, les citoyens doivent le porter et pour le porter, il faut les intégrer. Si TPNA n'est pas un parti, son envie de politique peut faire peur. "En 2014, nous n'avions pas de tête de liste, nous continuons l'aventure dans des dispositions comparables même si TPNA pèse plus un peu plus lourd maintenant. Nous avons eu la chance de faire des rencontres incroyables, notamment grâce à notre travail concernant la plateforme de fret Nîmes-Générac-Garons. D'ailleurs, sur cette question du fret, seul Jean-Paul Fournier, avec son mandat de sénateur, a soutenu le projet parmi les nombreux parlementaires gardois..." évoque le porte-parole de TPNA.

Le fret, une solution pour désengorger les routes et moins polluer la région.

Il est certain que pour celles et ceux qui suivent l'actualité de l'association, cette plate-forme et le sujet du fret en général, ont leur importance dans le projet municipal à venir. "Nous allons continuer mais les nouvelles ne sont pas bonnes. Depuis la semaine dernière, Euro Carex, (NDLR acronyme de CArgo Rail EXpress dont la 3ème phase devait démarrer en 2020 et concerner Nîmes) est en mauvaise posture. Nous devions les rencontrer pour parler de la plateforme et du fret mais entre le départ du Luxembourg et le Brexit, c'est compliqué voire inquiétant. C'est extrêmement grave car c'est le seul espoir de mettre les camions sur les rails pour soulager les autoroutes et l'environnement! J'espère que les députés européens s'empareront du sujet...". D'un sujet à l'autre, quand on pense train dans la région, on pense forcément Ligne Grande Vitesse. "La gare de Manduel va être inutile. Rien ne va se faire, on nous ment et on se moque du monde. On va tout simplement vers un gaspillage considérable d'argent public" ajoute Jean-Paul Boré.

Enfin et en guise d'ultime propos, TPNA a souhaité ouvrir l'éventail des bonnes volontés. "Nous appelons tous ceux qui veulent construire un projet, il ne faut pas attendre et sortir du bois au dernier moment, on n'est pas sur le marché de Rungis! Les lobbies  et les règlements politiques, c'est fini, nos enfants espèrent mieux. La glace est à briser. Nous ne sommes pas battus quand nous changeons d'avis mais nous sommes, au contraire, enrichis d'un nouveau savoir. Tout cela est une utopie mais je n'en ai pas peur!" conclut Jean-Paul Boré.

Anthony Maurin

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