En débutant par la découverte des installations hébergeant plusieurs technologies au sein d’un bâtiment alésien, sécurisé, supervisé en permanence. Avant de se rendre dans un quartier, auprès d’armoires des réseaux de fibres optiques et de cuivre.

Voyage au cœur de la complexité décryptée par Maxime Jutteau, expert technique, Pierre Sanavio, directeur technique d’Orange dans le Gard et Véronique Fontaine, directrice des relations avec les collectivités locales gardoises.

Parmi les équipements présentés : un puissant commutateur desservant 60 000 lignes. Cet organe stratégique et intelligent du central assure le traitement de nos besoins quotidiens en télécommunications : traduction de la numérotation, traitement de nos appels téléphoniques, mise en relation des correspondants, transport des informations…

Insolite et très rarement dévoilé dans les sous-sols du central : l’infra-répartiteur, lieu de convergence des câbles en cuivre et en fibres optiques, avant qu’ils n’empruntent les conduites souterraines des rues.

Puis présentation des répartiteurs des réseaux cuivre et fibres optiques avec une évolution notable : plus la technologie est puissante, plus elle est compacte et, par incidence, moins elle consomme de place. Cette évolution est aussi perceptible dans les équipements installés dans les quartiers où se situent les armoires de sous-répartition (réseau cuivre) et points de mutualisation de zone (réseau de fibres optiques), équipements hébergeant les installations de tous les opérateurs.

Très intéressé, Olivier Gaillard a posé de multiples questions liées, d’une part, au partage des responsabilités des différents intervenants sur les réseaux et, d’autre part, à la hiérarchie du réseau : du central jusqu’à l’installation terminale, chez le particulier ou au sein d’une entreprise. Le parlementaire a élargi la discussion technique aux problématiques rencontrées dans les domaines de la téléphonie fixe, mobile et internet sur le territoire.