Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 01.12.2017 - anthony-maurin - 3 min  - vu 690 fois

NÎMES Advicenne, cotée en bourse et 100% local

La société pharmaceutique vient de valider son nouveau médicament et projette une deuxième création qui verra l'entreprise s'exporter à l'international

Advicenne est une société pharmaceutique créée et basée à Nîmes. Ce lundi, la société sera cotée en bourse alors faites vos jeux, soutenez et participez à l'élan solidaire qui servira à sauver des enfants.

"Ça va! Tout va bien! On court un peu partout mais ça va!" avoue fièrement Luc-André Granier, docteur co-fondateur de la belle entreprise. Si une des premières finalités arrive à son terme ce lundi 4 décembre, tout débute pourtant il y a dix ans, avec Caroline Roussel. "Nous connaissions des médecins qui avaient des besoins et nous avions l'expertise pour y répondre. On a choisi la pédiatrie mais nos médicaments concernent tout les patients atteints de ces maladies rares" poursuit le PDG.

"Je suis médecin mais j'ai aussi un doctorat en neurosciences. J'adore les disciplines complexes et celle-là, c'était un challenge!" note le président Granier qui développe des médicaments pour les enfants mais aussi les adultes. Dès l'âge de six mois et les premiers diagnostics jusqu'à la fin de leur vie, quelques personnes dans le monde pourront bénéficier de ces médicaments qui concernent deux maladies rénales rares.

"Pour le premier médicament, nous avons passé avec succès les essais cliniques, nous allons maintenant vers l'enregistrement du médicament, y compris aux USA. Pour l'Europe c'est déjà fait. Pour le second médicament, on va faire des tests et le développer. Tout cela demande beaucoup d'argent et de la promotion... nous nous intéressons au monde entier mais nous voulons déjà passer par l'Europe et l'Amérique du Nord, le reste devrait suivre" affirme Luc-André Granier qui compte bien laisser le siège de sa société à Nîmes et qui va, a priori, fabriquer ce médicament dans une usine du sud de la France, à Sophia Antipolis.

De la start-up au géant pharmaceutique?

Mais l'histoire ne démarre pas aujourd'hui, c'est un chapitre entier qui s'achève avec cette entrée en bourse. "Deux ans avant la création d'Advicenne, en 2005, nous pensions déjà à ces médicaments. En 2008, nous avons vécu notre première levée de fonds et la validation des tests clinique en phase trois obtenue cette année a permis un coup de turbo. De cette entrée en bourse, j'attends les moyens de pouvoir développer ces médicaments. Nous ne sommes plus une petite start-up et nous espérons devenir une grande entreprise française pharmaceutique. Nous voulons être une fierté régionale, il y a un futur, c'est le but!" assure le PDG, humblement ambitieux.

On le sait, le lobby pharmaceutique n'est pas franchement vertueux tous les jours... Mais ici, le risque est moindre. Dans un marché de niche, ces médicaments laissent entrevoir une belle action. Loin des gros sous pourtant nécessaires à de telles ambitions, Advicenne a su rester terre à terre. "Je suis médecin, c'est mon métier d'aider les gens et de les soigner. Nous sommes une vingtaine dans cette entreprise, c'est un travail collectif et nous en sommes fiers. Nous sommes partis de rien, nous avons déjà levé 30 millions d'euros et nous comptons mettre le prochain médicament dans deux ans sur le marché. Pour tout cela, il faut encore des fonds mais si vous faites de l'utile, que vous créez de la valeur à l'entreprise et que vous offrez des emplois aux gens de la région... les gros sous, ça viendra!" conclut Luc-André Granier en rappelant que cette entrée en bourse est utile et sera rentable!

Si vous voulez entrer dans la grande danse et participer à l'aventure Advicenne, la cotation en bourse (Euronext Paris) est disponible jusqu'au lundi 4 décembre à 17h (20h sur le net). Le prix d'une action? Entre 14 et 19 euros. Le but du jeu est d'augmenter le capital de la société Advicenne de 30 millions d'euros (voire 40). Sans trop de risque, l'investissement peut porter Advicenne et la faire devenir une référence en matière d'entreprise pharmaceutique.

Anthony Maurin

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