Au Gard(e) à vous. Pour un journaliste, couvrir l'actualité de la mairie de Nîmes n'est pas évident. Il y a deux choix possibles : celui du bon journaliste, qui fait la bise au maire et écrit des papiers qui caressent dans le sens du poil. Celui-là finira un jour directeur de la communication, que ce soit à la mairie ou dans un musée... Et il y a l'autre. Celui qui ose faire son travail, le journaliste de caniveau... Pour la mairie de Nîmes, nos révélations sur Jean-Albert Chieze, le directeur de cabinet du maire, nous font entrer dans cette deuxième catégorie. Pas pour nos lecteurs qui, au vu de leurs commentaires, semblent ravis de découvrir les pratiques de certains. Mais la mairie, elle, n'a toujours pas digéré. Alors, cet affront, il faut nous le faire payer, sournoisement, sans que ça se voit. Et surtout sans que le grand public ne l'apprenne. Par mesure de rétorsion, la direction proche de Jean-Paul Fournier a décidé de nous retirer tous les budgets publicitaires de cette fin d'année. Et peut-être bien de 2018... Ainsi, pensent-ils certainement qu'ils nous remettront dans le droit chemin. Nous, on essaie simplement de cheminer sur celui de la vérité. Subjectivement ou objectivement, il sera parsemé de bons articles et d'autres qui seront moins appréciés. Ne nous en voulez pas M. le Maire, mais on va continuer à faire notre travail. Quant à au budget pub, quitte à nous en priver, donnez-le au Téléthon. Chiche ?

Élise Lucet investigue à Nîmes métropole. Cette semaine, Yvan Lachaud, président de Nîmes métropole a été interrogé par la journaliste star de France 2 dans le cadre d’une prochaine édition de « Cash Investigation ». En effet, au mois de mars prochain, l’émission s’intéressera aux gaspillages publics. Et en la matière, la cité des Antonin a de sérieux atouts. Yvan Lachaud a répondu aux questions sur la gestion de l’eau et surtout les fuites importantes constatées ces dernières années. Les équipes de France Télévision se sont rendus ensuite à Paris, Marseille et Lyon.

Un budget validé difficilement à la CCI Gard. Pour un premier budget, on peut dire qu’il n’y avait pas foule des grands soirs mercredi dernier. Éric Giraudier a dû se contenter de seulement 22 voix d'accord avec ses orientations budgétaires sur les 51 élus de la Chambre consulaire. Même pas la majorité. Faut dire que 12 élus s’étaient fait porter pâle. 14 ont voté contre et 7 se sont abstenus. Une nouvelle crise à l’horizon ? Rien n’est moins sûr !

Lachaud demande la démission de Chieze... La scène se déroule lundi soir, au Pantel, avenue Jean-Jaurès. Le président UDI de Nîmes Métropole organise l’un de ses « Cafés de l’Agglo » : un face à face avec les Nîmois, venus l’interroger sur leurs problèmes du quotidien… Premier « Café » après le divorce avec le maire de Nîmes, le centriste s’attendait à être questionné sur le sujet. De quoi lui donner l'opportunité de s’en prendre au directeur de cabinet de Nîmes, Jean-Albert Chieze, qu’il tient (en partie) pour responsable de son limogeage : « d’habitude le directeur de cabinet est là pour mettre de l’huile dans les rouages, pas de l’huile sur le feu. C’est une catastrophe pour la ville ! Je souhaite son départ. » L’intéressé appréciera.

Les Républicains : adhésions en berne... C'est l'une des conséquences du désastre de la présidentielle et de l'échec des Législatives. Premier parti du Gard en nombre d'adhérents, Les Républicains connaissent une désaffection dans leurs rangs. De 4 000 en 2007 - années de gloire du parti avec l’arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy -, le parti serait tombé à un peu moins de 2000 ! Aie... 

« La bombe nucléaire n’explosera pas… pour l’instant » Demain, le mundillo politique observera attentivement le vote du budget de Nîmes Métropole. Après le clash Fournier (LR) / Lachaud (UDI), la droite nîmoise s’est réservée le droit de voter ou non le budget. Selon l’une de nos sources, pas de doute : « le budget sera voté. » Et de justifier : « Une partie des maires du groupe UPNM (dans lequel siège Jean-Paul Fournier) ne veulent pas d’un divorce avec Yvan Lachaud à l’Agglo… Ils ont beaucoup plus à y perdre qu’à y gagner ! » Comme, par exemple, les généreux fonds de concours qui profitent aux maires de Droite ?