Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 08.12.2017 - anthony-maurin - 2 min  - vu 345 fois

NÎMES La Grande Guerre à travers les jeux

Au Musée du Vieux Nîmes et dans la vitrine du Chapitre jusqu'au 28 février
(Photo Anthony Maurin).

Dans la vitrine du Chapitre (Photo Anthony Maurin).

Dans quelques mois, en tout cas en 2018, la France et le reste du monde impliqué dans le conflit célébreront le centenaire de l’armistice du 11 novembre qui a mis fin à une guerre ayant fait plus de 18 millions de morts.

Des familles brisées, des moments de tristesses, des vies gâchées et sacrifiées, certes. Mais la guerre des tranchées était aussi un lieu de jeu. Le jeu de société évoque généralement l’idée de divertissement et semble très éloigné de la notion de guerre. Il peut même paraître surprenant d’associer la guerre aux jeux. Pourtant, des jeux ont existé, et leur iconographie a traduit l’impact de ce conflit mondial sur la société de l’époque.

Les jeux illustrés reflètent divers aspects de la Guerre de 14-18, que le Musée du Vieux Nîmes a souhaité retranscrire dans cette expo dédiée à ceux qui ont combattu pour la Patrie voici 100 ans. Les jeux  jouent le rôle d’information, de connaissance, voire de propagande en stimulant le sentiment patriotique. L’imagerie témoigne d’une époque par la description précise des tenues vestimentaires, des rituels, des progrès techniques du moment, l’image saisit l’événement, interprète l’actualité et parfois même la transforme.

(Photo Anthony Maurin).

Alain Rabussier, collectionneur et spécialiste en jeux anciens, nous a permis d’exploiter ce thème grâce au prêt de ces quelques 60 jeux illustrés. Vous y trouverez cubes, puzzle, jeux de plateau, de parcours, de stratégie, lotos… Une collection aussi importante que l'amour que ce passionné porte à ces enfantillage d'Hommes. Grâce à lui, vous pouvez découvrir ces passe-temps un peu spéciaux et rendre hommage aux combattants.

Quelques pièces appartenant aux collections du Musée du Vieux Nîmes, principalement des croquis d’Eloy-Vincent et son ouvrage "Les épitaphes", font partie de cette exposition, tout comme des gravures d’Armand Coussens provenant du Musée des Beaux-Arts de Nîmes.

Anthony Maurin

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