Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 10.12.2017 - anthony-maurin - 2 min  - vu 490 fois

NÎMES APL, chômage et Roms, les sujets sensibles du Gard

(Photo Anthony Maurin).

ALG, AMAOS, ATTAC, CGL; CGT, CLCV, CNL, CNT, DAL, EELV, LDH, MJCF, PG, PCF, FLAM... Que des acronymes pour Nîmes...et ailleurs! C'est un mouvement national qui englobe aussi Ensemble !, Solidaires, Nuit debout, la France insoumise, les Indignés...

Le collectif Vive l'APL a pour vocation de renseigner sur le droit aux aides personnalisées au logement, de lutter pour le maintien de ce droit en l’état et de donner des outils de communication aux personnes et associations désirant s’associer et fédérer autour de ce combat. Il faut que ces derniers temps, le collectif a de quoi faire !

À Nîmes comme partout en France, celles et ceux qui n'étaient pas sur les Champs ou devant leur TV pour assister à la grand'messe du rock, étaient présents lors de trois rendez-vous d'importance. À 10h devant les grilles de la Préfecture pour le maintien de l'APL, à 11h contre la précarité et le chômage et à 13h pour le respect des Roms du Mas des rosiers menacés d'expulsion.

(Photo Anthony Maurin).

"Depuis le 1er octobre, 6,5 millions de foyers ont vu leur loyer augmenter de 5 euros par mois, par la baisse des APL (Allocations personnalisées au logement). Nous demandons l'annulation de cette mesure qui pénalise les foyers les plus en difficulté. Le gouvernement Macron-Philippe voulait une nouvelle baisse de 50 à 60 euros par mois dans les logements sociaux, compensée paraît-il par un effort équivalent des organismes HLM, soit une ponction de 1,7 milliard d'euros annuels sur les finances des organismes du logement social. Devant l'unanimité de la protestation, il a dû reculer en partie. La baisse de l'APL serait plus faible", évoquent les manifestants.

Et de reprendre, "L'attaque contre le logement social devrait continuer avec la hausse de la TVA sur les travaux, la diminution des garanties, le malus sur les logements mal isolés...". Si le rassemblement n'a attiré qu'une trentaine de personnes, les enjeux demeurent importants.

(Photo Anthony Maurin).

Anthony MAURIN

Anthony Maurin

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