Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 11.12.2017 - florence-genestier - 2 min  - vu 996 fois

AIMARGUES Vaudeville politique autour du futur mur anti-bruit de la Garrigue

C'est l'histoire d'un rendez-vous pris, puis annulé et qui finalement a eu lieu en comité restreint. Le mur anti-bruit demandé par les riverains du lotissement la Garrigue à aimargues n'en a pas fini de susciter une certaine cacophonie.

Lors du dernier conseil municipal aimarguois, les élus ont adopté une motion de soutien au collectif des riverains de La Garrigue, qui a recueilli plus d'une centaine de signatures dans le lotissement, édifié le long de la "route des plages" ou la RD6313. Un rendez-vous réunissant, riverains, élus départementaux, maire, était programmé lundi dernier à Nîmes.

"On avait compris qu'à la demande du maire, le rendez-vous au Conseil Départemental avait été annulé ce lundi. Donc, on ne s'est pas déplacé. Il a finalement eu lieu entre le maire et M. Delord. On a demandé un nouveau rendez-vous en janvier car on a des choses à dire, sans intermédiaire". Mardi matin, les riverains de la Garrigue, ne semblent pas forcément ravis d'apprendre, que contre toute attente, le maire d'Aimargues, a finalement rencontré, au Conseil Départemental à Nîmes, bardé de deux de ses adjoints, M. Martin Delord. Le comique de l'histoire tient au fait que Caroline Breschit, et ex-première adjointe déchue d'Aimargues en réunion au CD avec son alter-ego du canton d'Aigues-Mortes Léopold Rosso, ait croisé le maire dans les couloirs, alors que ce dernier avait avancé son indisponibilité au jour et à l'heure dites... Martin Delord, vice-président aux finances et aux infrastructures, en réunion hebdomadaire avec les directeurs de service comme chaque lundi a donc accordé une dizaine de minutes d'échanges au maire d'Aimargues. Si le vice-président du conseil départemental refuse bien évidemment de servir d'otage entre le maire et sa conseillère, ce qui est sage, l'entrevue impromptue n'aurait pas été totalement inutile. La participation volontariste du département, non prévue par les textes dans ce type de projet comme indiqué précédemment par Mme Breschit débloquerait les choses et en tout cas le lancement d'une première étude. "On a proposé au maire d'Aimargues que la commune reste maître d'ouvrage, le département par sa volonté propre peut aussi être cofinanceur. Il faudra inscrire ce projet à l'ordre du jour d'une commission permanente, mais je le répète, c'est un choix volontaire, on irait au-delà de ce que nous impose les textes de loi," précise Martin Delord. Les finances n'étant pas extensibles, le Gard ne participera qu'à hauteur mesurée au futur équipement. Tout dépend du coût final. Un accord, pas encore confirmé par courrier, a été marqué pour le lancement, par la commune d'une étude de faisabilité.

Sollicité par nos soins, le maire d'Aimargues, n'a pas répondu mais s'est en revanche exprimé sur son mur facebook : "Aucun accord n'a été trouvé, et notamment d'un point de vue financier sur la construction de cet ouvrage. La commune attend un courrier du département qui l'autorisera à engager une étude de faisabilité." Le collectif de riverains, plutôt rassuré, souhaite toutefois un rendez-vous collectif réunissant tous les élus, même ennemis. En cas de nouveau blocage, les riverains inquiets évoquent encore la possibilité de bloquer la circulation ou de poursuite en justice. Le prochain conseil municipal aimarguois, annoncé avant la fin 2017, devrait entériner l'étude de faisabilité. Une chose est sûre : depuis sa première élection en 2008, le quartier de la Garrigue et sa ZAC accompagnent de près Jean-Paul Franc dans son parcours.

Florence Genestier

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