Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 22.12.2017 - anthony-maurin - 3 min  - vu 2844 fois

NÎMES L'écoquartier Hoche une nouvelle fois primé

Etoile Hoche.

C'est à la Cité des sciences et de l’industrie de Paris que la cinquième commission de labellisation des Écoquartiers a permis au projet Hoche de Nîmes d'être primé. Une récompense remise des mains de Jacques Mézard, Ministre de la Cohésion des Territoires à Jean-Paul Fournier, accompagné de Marie-Reine Delbos, adjointe déléguée à l'urbanisme.

Cette reconnaissance nationale n'est pas si fréquente que cela... Vont passer à la prochaine étape seulement 14 projets dans la France entière. Après la remise du premier prix éco-quartier en 2013, c'est un nouveau cap qui est franchi pour le quartier du bien vivre ensemble. Aménagement des espaces publics, équipements universitaires et programmes immobiliers représentent les facteurs de notation. Quoi de plus logique donc si la prochaine étape vise l’obtention de la confirmation du Label? Elle ne pourra cependant être validée qu’à l’issue de trois années d’observation de la vie dans le quartier par les usagers eux-mêmes.

Photo d'illustration de l'Université de Nîmes.

Aujourd’hui, le quartier Hoche Université est entièrement réalisé et commence à prendre vie. Outil de développement local, d’attractivité et de dynamisme territorial en renouvellement pour les territoires en difficulté, ce label "étape 3" valide la conformité du projet et les engagements de la Ville de Nîmes.

Le projet "EcoQuartier Hoche Université"

Projet phare de la Ville, la mutation du quartier Hoche Université s’articule autour d’enjeux environnementaux, économiques et sociaux. L’objectif de cet aménagement urbain est d’offrir une nouvelle qualité de vie proche du centre-ville s’appuyant sur la proximité des réseaux de transport d’agglomération, l’usage de déplacement doux et la réalisation d’espaces publics renouant avec la nature en ville.

A titre d’exemple, l’objectif de consommation énergétique moyenne par m² et par an dans un écoquartier est deux à trois fois moins élevée que la moyenne en France, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie!

A Nîmes, il faut ou a fallu requalifier les friches urbaines sans consommer d’espaces agricoles ou naturels, s'adapter aux changements climatiques et en particulier l’adaptation aux risques inondation, avoir un oeil sur la mixité du quartier, tant d’un point de vue des fonctions urbaines (logements, équipements, commerces) que la mixité sociale (25% de logements sociaux) ou de la mixité générationnelle (étudiants, familles, seniors…).

D'autres points sont tout aussi fondamentaux. On parle performance énergétique, mobilités, transports collectifs, ou plus doux (vélo , piétons), de nouvelles voies facteurs d’apaisement des flux et de liens entre quartiers, de la réintroduction de la nature en ville ainsi que de la préservation et la mise en valeur du patrimoine tant bâti (ancien hospice transformé en université) que végétal (préservation de bon nombre d’arbres remarquables le long des nouvelles voies et le long de la rue Vincent Faïta).

Enfin, la création d ‘espaces publics destinés à l’ensemble de la population du secteur, véritables lieux de rencontre destinés à renforcer le lien social et un programme tourné vers l’enseignement supérieur, la recherche, la vie étudiante facteur de développement futur dans l’économie de la connaissance font de ce quartier naissant un petit coin de paradis.

Pour rappel, le calendrier...

La première tranche d’aménagement porte sur le secteur Universitaire. Ont déjà été livrés une résidence universitaire du CROUS de 160 chambres, le bâtiment de l’ancien hospice réhabilité, une résidence senior Nexity de 100 logements, l'IME Escalières, 34 logements de Gesimco et 16 logements Habitat du Gard.

Seront livrés d’ici 2019 30 logements Ametis, 316 logements du Groupement Gesimco, ICADE et les Villégiales et à horizon 2020 l’extension de l’Université pour regrouper sur le site Hoche, les sciences, les activités de recherche et autres enseignements universitaires (capacité : 1000 étudiants).

Coût du projet, 24 millions d'euros de dépenses d’aménagement pour la première tranche.

Anthony Maurin

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