Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 10.01.2018 - anthony-maurin - 2 min  - vu 787 fois

GARD Thierry Dousset, nouveau directeur de cabinet du préfet

À bientôt 47 ans, cet ancien capitaine de l'armée de terre est en poste depuis le 2 janvier dernier
(Photo Anthony Maurin).

Au milieu à gauche, le nouveau Directeur de Cabinet du Préfet du Gard, Thierry Dousset (Photo Anthony Maurin)

Arrivé il y a moins de 72 heures dans le département après trois petits jours de vacances, le nouveau directeur de cabinet du préfet du Gard, Didier Lauga, est aujourd'hui prêt à commencer sa mission. Sa ou ses missions, selon les propres dires de Thierry Dousset... En effet, le Gard n'est pas une affectation des plus simples : "C'est un challenge pour moi. Les chiffres de la sécurité routière sont choquants et c'est un sujet récurrent qui touche tout le monde. Le nombre de morts sur les routes gardoises est en hausse. Le comportement des automobilistes, le non port de la ceinture de sécurité, l'alcool ou les stupéfiants en sont les causes principales", avoue d'emblée Thierry Dousset, né en 1971 à Marseille.

De Marseille mais pourtant sans réelle connaissance du Gard. "Je connais un peu le département mais sans plus. J'aime la Camargue mais je ne suis jamais allé au Pont du Gard. J'avais deux propositions de postes et j'ai pris le Gard car les enjeux y sont importants et le poste y est difficile, complexe et formateur. J'en ai parlé à mon Préfet du Lot et il m'a aussi conseillé Nîmes", affirme le nouveau collaborateur de Didier Lauga qui, pour sa part, a fêté la semaine dernière ses deux ans en tant que représentant de l'État dans le Gard.

En attendant, Thierry Dousset reste en Occitanie mais voyage en diagonale. De son poste de sous-préfet de Gourdon, dans le Lot, il débarque sur un territoire plus urbanisé et dans une ville d'importance à l'autre bout de cette vaste région. Mais il n'en est pas à son premier poste. "Je suis passé dans des départements ruraux comme le Lot, la Nièvre ou Wallis et Futuna. Le Gard est un peu plus gros. Je n'ai jamais été directeur de cabinet donc je prends ce poste avec beaucoup d'humilité mais je sais que mon adjoint est bon, tout comme l'équipe de la Préfecture du Gard", note celui qui a vécu près de 25 ans entre Marseille et Aix-en-Provence.

(Photo Anthony Maurin).

Ses missions premières ? Après la sécurité routière, d'autres sujets sensibles du Gard, évidemment. En poste pour assurer de manière plus générale les sécurités, les missions protocolaires et les venues ministérielles, Thierry Dousset voit déjà d'autres dossiers à potasser. "La radicalisation. Les chiffres gardois sont importants. Nous sortons d'ailleurs d'une réunion sur le sujet. La préfecture suit ce dossier de près. Je suis aussi surpris par la paupérisation du Gard. Malgré la dynamique démographique, la pauvreté et le chômage sont conséquents. C'est un département complexe mais ce mot n'est pas forcément péjoratif. Par exemple, avec le millier de jours de fêtes votives, les traditions vivent bien ici", poursuit le directeur de cabinet qui n'oublie pas les risques climatiques d'inondation en particulier.

Après une carrière de dix ans dans l'Armée de Terre, il y a dix ans, c'est une autre page de sa vie professionnelle qui s'ouvre. "Je n'étais pas officier de carrière mais sous contrat. J'avais envie de faire autre chose et nous avions des passerelles institutionnelles alors j'ai tenté le coup mais je voulais rester dans un ministère régalien pour être au service de la population, ça a fonctionné", conclut Thierry Dousset qui voit déjà son planning se charger de jour en jour...

Anthony Maurin

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio