Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 18.01.2018 - abdel-samari - 2 min  - vu 697 fois

LE 7H50 de Max Piccinini : "Avec l'USAM, on va travailler sur des piliers essentiels"

Auteur de best-seller et coach de renommée internationale, Max Piccinini sera en séance avec la Green Team ce jeudi.

Objectif Gard : Vous êtes reconnu comme l’expert de référence en matière de psychologie de la réussite et vous avez déjà accompagné plus de 100 000 personnes dans plus de 24 pays à travers le monde. D'où venez-vous M. Piccinini ?

Max Piccinini : Je suis originaire de l'Alsace. Ma mère était alsacienne et mon père italien. J'habite en Suisse aujourd'hui et j'interviens dans le coaching à travers des conférences qui peuvent réunir jusqu'à 1 000 personnes. Le président de l'USAM, David Tebbib, a acheté mon livre et a pris contact avec moi. Nous avons décidé ensemble de collaborer pour le bien-être de l'équipe. Moi-même ancien basketteur amateur, je connais les attentes de l'équipe.

En quoi consiste votre métier ?

À aider les gens, à accompagner toute personne qui désire faire appel à ses ressources mentales et émotionnelles pour développer son potentiel incroyable. Je me connecte à l'autre pour effacer le doute et solliciter le mental pour passer au niveau supérieur. L'objectif est de pouvoir se surpasser et affronter tout type de problème. J'interviens à la fois pour débloquer des situations que cela concerne un chef d'entreprise, un sportif, une personnalité mais aussi pour toute profession et toute activité, connue ou méconnue. Nous avons tous un schéma émotionnel. Mon job est d'aider à changer cet état émotionnel pour en mesurer les limites et déverrouiller les blocages.

Vous intervenez auprès de personnalités mais aussi d'enfants, quelque fois. Est-ce que votre approche est différente ?

Pas forcément. Qu'ils concernent des personnalités ou des personnes lambda, les problèmes sont très souvent liés à l'enfance. D'ailleurs, le problème majeur chez chacun d'entre nous se situe entre l'âge de 5 et 12 ans. C'est à ce moment là que se construit notre carte du monde. Pour les enfants, c'est différent. J'interviens auprès d'enfants de plus de 13 ans, pas plus jeune. Et je prends un autre angle car le niveau d'attention est plus court. Je dois aussi m'adapter et parler le même langage.

Est-ce qu'il vous arrive d'être vous-même touché émotionnellement par certains de vos apprenants ?

Sur des moments de sincérité extraordinaire, cela m'arrive et c'est humain. Mais dans mon travail au quotidien, je dois prendre le recul nécessaire et respecter une distance saine, professionnelle. Je ne pourrais pas être coach si je n'avais pas réglé en amont mes propres problèmes. J'ai surmonté tout cela, je peux donc aujourd'hui accompagner les autres.

Un mot sur votre intervention auprès de la Green Team ce matin ?

C'est la 3ème fois que je viens à Nîmes et j'en suis ravi. Je trouve cette ville absolument belle et mignonne. Elle me rappelle l'Italie. Je suis arrivé avec un très beau soleil sur la ville et un magnifique 14°. Ce matin, avec les joueurs de l'USAM, je vais m'attacher à travailler sur quatre piliers essentiels. Je vous en donne deux pour vos lecteurs. Le premier, l'identité. Qui sont-ils en tant que joueur ? En tant qu'équipe ?... Et l'on va travailler sur le rituel. L'importance du rituel, avant et pendant un match. C'est la marque des champions. C'est le plus grand enjeu.

Propos recueillis par Abdel SAMARI

Abdel Samari

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