Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 28.01.2018 - elodie-boschet - 2 min  - vu 457 fois

DIMANCHE VILLAGES La jeunesse grand’combienne sur le chemin de l’insertion

La convention a été signée à la mairie de La Grand'Combe. Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Le Stade Sainte-Barbe à La Grand’Combe et l’Association culturelle et sportive des jeunes de l’Habitarelle aux Salles-du-Gardon ont signé, cette semaine, une convention de partenariat avec la Mission locale jeunes Alès Pays Cévennes.

Accompagner les jeunes vers le chemin de l’insertion n’est pas toujours chose aisée. Sur le territoire grand’combien, le stade Sainte-Barbe et l’Association culturelle et sportive des jeunes de l’Habitarelle (ACSH) s’impliquent sur la question. Ensemble, les deux structures mènent différentes actions : développement de la pratique du football, soutien scolaire et suivi éducatif, propositions de séjours pour les adolescents, animations de quartiers, etc. « On se rend compte que c’est parfois très difficile de faire participer les plus de 12 ans à la moindre initiative. Mais nous avançons », souligne Lakhdar Badaoui, président de l’ACSH.

Pour continuer dans le bon sens, les deux associations ont conclu un partenariat avec la Mission locale jeunes (MLJ) d’Alès. Objectif : faciliter l’accès aux dispositifs proposés par la MLJ. Parmi eux, l’action « Ne me donne pas, je bosse » consiste à proposer quelques heures de travail à des jeunes dans l’urgence financière ; l’auto-école solidaire ou l’action Mobil’Job permet de faciliter l’insertion professionnelle grâce à l’obtention du permis B ou par la mise à disposition de véhicules ; le parrainage mobilise des bénévoles pour aider les jeunes à reprendre confiance en eux, etc.

À La Grand’Combe, « 596 jeunes sont inscrits à l’antenne de la MLJ », précise le président Pierre Martin. « Mais cela ne veut pas dire qu’ils viennent tous les jours, poursuit-il. Nous en avons 75 en suivi intensif. » Pour le maire de la commune, Patrick Malavieille, ce partenariat « n’est pas uniquement là pour occuper les jeunes, mais pour assurer leur remise en jeu sociale et économique. Il faut leur donner goût à l’action collective pour qu’ils retrouvent le chemin de l’insertion », insiste-t-il. Et la mobilité physique ne suffit pas toujours : « Il y a aussi la mobilité psychologique, renchérit l’édile. Malgré le profond attachement de certains au territoire, il faut être capable de s’en détacher pour voir ce qu’il se passe ailleurs. » Sans renier ses racines pour autant.

Élodie Boschet

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