NÎMES Les biotechnologies débarquent à d'Alzon
"C’est un jour particulier pour nous car Emmanuel d’Alzon avait pour projet de créer à Nîmes une université catholique. Avec ce partenariat, nous devenons une antenne de l’université catholique de Lyon, c’est un peu un rêve qui se réalise", assure Yvan Lachaud, directeur général de l'établissement.
L'affaire est belle car l'offre est manquante à Nîmes. L'Institut va proposer une formation Bac+3 d'assistant ingénieur biologie, biochimie et biotechnologie. "Depuis deux ans nous travaillons pour accueillir cette formation en qui permettra aux étudiants qui veulent suivre un enseignement au sein d’une université catholique de le faire à Nîmes en évitant les frais de déplacement et de logement. Nous mettons un pied dans l’enseignement supérieur et nous sommes le premier établissement français à établir un partenariat avec l’université lyonnaise. C’est une belle opportunité pour nous", poursuit Yvan Lachaud.
Pour Isabelle Hardy, Directrice de l'ESTBB, école supérieur dépendant de l'Université catholique de Lyon, "C’est notre premier essaimage en France mais nous sommes déjà implantés en Afrique de l’ouest et en Haïti. Nous avons mis au point plusieurs parcours qui vont du Bac au Bac +8. L’Institut d’Alzon est venu nous chercher mais nous avons la volonté d’évoluer et de répondre aux besoins. Nous avons des valeurs communes, c’est essentiel dans notre démarche car notre diplôme débouche surtout sur un métier. Ce programme est ancien, nous en sommes à la 67ème promotion."
À Lyon, la faculté catholique compte 12 000 étudiants dont 800 en sciences avec un nouveau campus ouvert il y a trois ans dans une ancienne prison transformée avec goût et modernité. À Nîmes, la première promo comptera 24 étudiants qui seront intégrés au Campus de l'Institut. Pour les modalités, l'inscription se fait via ParcourSup (jusqu'au 20 mars) et les frais d'entrée varient entre 4 500 et 6 000 euros selon les ressources familiales.Visiblement, 70% des élèves diplômés sortent avec un emploi en poche et 100% l'obtiennent après quelques mois seulement.
Virginie Cote, directrice adjointe de l’enseignement à d’Alzon annonce la réussite de l'Institut et de ses débouchés. "Nous avons inauguré le bâtiment de notre campus il y a deux ans et nous avons les moyens d’optimiser. Avec ce campus, on a développé des parcours qui peuvent profiter au territoire nîmois car ici les entreprises ont du mal à recruter dans certains secteurs. Les stages seront faciles à trouver et les emplois aussi."
Si vous voulez travailler dans l'industrie pharmaceutique, le diagnostic in-vitro, les dispositifs médicaux, les laboratoires d'analyses, les contrôles industriels agro-alimentaires et cosmétiques, les laboratoires d'étude de l'environnement, dans la recherche fondamentale en biologie et science de la vie ou encore au sein des labos d'analyses des douanes ou de la police, cette formation est faite pour vous. Mais n'oubliez pas que pour partir à l'étranger, maîtriser au moins l'Anglais est fortement conseillé.
"Nous accompagnons nos étudiants s'ils veulent faire des stages en Europe du Nord, en Amérique du Nord, en Australie ou en Nouvelle Zélande où nous avons des réseaux privilégiés. Il y a des aides régionales qui permettent de payer une partie des frais. Mais ce genre de voyage est une excellente manière d'aborder le monde d'aujourd'hui. On veut des jeunes qui comprennent bien leur métier", conclut Isabelle Hardy.
Journée portes ouvertes à l'Institut d'Alzon le samedi 10 mars prochain de 9h à 12h.
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